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Détecter la survenue d’hallucinations auditives à partir de l’activité cérébrale de patients souffrant de schizophrénie

 

 

 

 

 

 

 

Détecter la survenue d’hallucinations auditives à partir de l’activité cérébrale de patients souffrant de schizophrénie

COMMUNIQUÉ | 18 NOV. 2021 - 10H02 | PAR INSERM (SALLE DE PRESSE)

NEUROSCIENCES, SCIENCES COGNITIVES, NEUROLOGIE, PSYCHIATRIE

Les chercheurs ont pu mettre en évidence des activités cérébrales spécifiques, prédictives des hallucinations acoustico-verbales. Crédits Adobe Stock
Une étude conduite par Renaud Jardri, Professeur à l’Université de Lille et pédopsychiatre au CHU de Lille (Unité Inserm U-1172 Lille Neuroscience & Cognition), le Dr Philippe Domenech à l’Institut  du Cerveau (Inserm/CNRS/AP-HP/Sorbonne Université), et leurs collaborateurs, montre qu’il est possible de prédire la survenue des hallucinations auditives chez les patients schizophrènes grâce à la combinaison d’IRM fonctionnelle et d’algorithmes d’intelligence artificielle. Ces résultats, publiés dans Biological Psychiatry, ouvrent la voie au développement de nouvelles thérapies de neuromodulation et de neurofeedback en boucle fermée pour traiter ces hallucinations.

Les hallucinations auditives et verbales (AVH) sont malheureusement résistantes aux thérapeutiques conventionnelles chez près de 30% des patients atteints de schizophrénie. Elles se manifestent et sont ressenties de façon très variable, rendant d’autant plus difficile à la fois leur compréhension et leur traitement. Pour répondre à ces enjeux, les équipes de Renaud Jardri et Philippe Domenech ont cherché à développer une méthode de détection des épisodes hallucinatoires par imagerie cérébrale, robuste et facilement applicables à l’ensemble des patients.

Pour cela, ils ont développé une nouvelle approche d’IRM fonctionnelle combinée à des algorithmes d’intelligence artificielle sur la base des données obtenues dans un premier groupe de 23 patients atteints de schizophrénie. Ils ont ainsi pu mettre en évidence des activités cérébrales spécifiques, prédictives des hallucinations acoustico-verbales, à la fois chez un même patient, mais également entre patients. Ils ont ensuite validé la capacité de leur approche à être généralisée   à n’importe quel nouveau groupe  de  patient  souffrant  de  schizophrénie  grâce à une validation croisée de leurs résultats avec un second groupe de 34 patients schizophrènes, ainsi que chez des sujets témoins.
Les chercheurs ont ainsi validé l’efficacité de leur méthode à distinguer l’activité cérébrale associée aux hallucinations auditives de l’état de repos et d’un état d’activité associé à une tâche d’imagerie verbale, durant laquelle des volontaires sains imaginaient volontairement entendre des voix. Les chercheurs ont également pu montrer que cette détection des hallucinations auditives dépendait quasi-exclusivement d’une région cérébrale, centrée sur l’aire de Broca qui est classiquement connue pour son rôle dans la production des mots parlés.
Pour le Pr. Jardri, coordonnateur de l’étude : « Il s’agit d’une étape importante dans ce que l’on appelle la psychiatrie de précision, c’est-à-dire l’utilisation d’outils de caractérisation modernes, tels que l’imagerie cérébrale, afin de définir de nouvelles cibles thérapeutiques en psychiatrie. Dans le cas présent, nous souhaitons désormais guider des traitements à partir de ce nouvel outil   de capture fonctionnelle du symptôme et ainsi soulager les personnes souffrant d’hallucinations pharmaco-résistantes. Un essai thérapeutique doit justement démarrer sur la base de cette découverte dans les mois qui viennent au CHU de Lille afin de tester et valider ce nouveau champ d’application en psychiatrie ».

 

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Environnement de travail de faible luminosité : remettre à l’heure son horloge biologique, c’est possible !

 

       

 

 

 

 

 

Environnement de travail de faible luminosité : remettre à l’heure son horloge biologique, c’est possible !

COMMUNIQUÉ | 30 JUIL. 2014 - 10H05 | PAR INSERM (SALLE DE PRESSE)

PHYSIOPATHOLOGIE, MÉTABOLISME, NUTRITION

Des chercheurs de l’Inserm dirigés par Claude Gronfier (Unité Inserm 846 « Institut cellule souche et cerveau ») ont mené pour la première fois une étude, dans des conditions réelles, sur l’horloge biologique des membres de la station scientifique polaire internationale Concordia. Les chercheurs ont montré qu’une lumière artificielle particulière est capable d’assurer la bonne synchronisation de leurs rythmes biologiques malgré l’absence de lumière solaire. Un résultat qui prend tout son sens quand on sait que le dérèglement de cette horloge biologique entraîne des troubles du sommeil, de la vigilance, des problèmes cardiovasculaires et même la dépression.
Ces résultats publiés dans Plos-One, pourraient être transformés rapidement en applications pratiques dans des environnements de travail de luminosité faible à modérée (stations scientifiques polaires, centrales thermiques et nucléaires, centres spatiaux, bureaux aveugles, etc.). Ils pourraient favoriser l’élaboration de stratégies lumineuses destinées à maintenir la santé, la productivité, et la sécurité des personnels.


On appelle « horloge biologique » (ou « rythme circadien »), le système qui permet à notre organisme de réguler un certain nombre de fonctions vitales sur une période d’environ 24 heures. Située au cœur du cerveau, elle est composée de 20 000 neurones dont l’activité pulsatile contrôle le cycle éveil/sommeil, température corporelle, le rythme cardiaque, la délivrance d’hormones etc. Le cycle imposé par l’horloge interne dure spontanément entre 23h30 et 24h30, selon les individus. Pour fonctionner correctement, elle se base donc sur des signaux qu’elle reçoit de l’extérieur et qu’elle interprète comme autant d’indicateurs pour se resynchroniser en permanence sur 24 heures.
C’est ainsi que l’ingestion de nourriture, l’exercice physique et la température extérieure par exemple sont qualifiés de  » donneurs de temps ». Mais le plus important des « donneurs de temps » est la lumière. Une exposition inappropriée à la lumière et toute votre horloge biologique se détraque avec des conséquences sur les fonctions cognitives, le sommeil, la vigilance, la mémoire, les fonctions cardiovasculaires etc.

Pour la première fois, des scientifiques ont pu étudier dans des conditions réelles l’influence de divers types de lumières artificielles sur la manière dont l’horloge biologique se comporte dans des situations où la lumière naturelle est insuffisante. Pendant 9 semaines d’hiver polaire (pas de lumière du soleil pendant la journée), les personnels de la station polaire internationale Concordia ont été exposés alternativement à une lumière blanche standard ou à une lumière blanche enrichie en longueurs d’ondes bleue (lumière fluorescente particulière, mais perçue comme étant blanche par le système visuel). En pratique les chercheurs ont demandé aux personnels de ne pas changer leurs habitudes quotidiennes notamment leurs heures de coucher et de lever.
Une fois par semaine, des prélèvements salivaires ont été effectués pour mesurer les taux de mélatonine (hormone centrale) secrétée par chacun des individus.
Dans le détail, une augmentation du temps de sommeil, une meilleure réactivité et une plus grande motivation ont été observées pendant les semaines « bleues ». Par ailleurs alors que le rythme circadien avait tendance à se décaler les semaines « blanches », aucune perturbation de rythme n’a été observée pendant les semaines « bleues ». De plus, les effets ne disparaissent pas dans le temps.
D’une manière générale, l’étude montre qu’un spectre lumineux optimisé, enrichi en longueurs d’ondes courtes (bleu), peut permettre la bonne synchronisation du système circadien et l’activation de fonctions non-visuelles, dans des situations extrêmes où la lumière solaire n’est pas disponible pendant de longues durées.
L’efficacité d’un tel éclairage repose sur l’activation des cellules ganglionnaires à mélanopsine découvertes en 2002 dans la rétine. Ces cellules photoréceptrices sont effectivement essentielles à la transmission de l’information lumineuse vers de nombreux centres du cerveau dits « non-visuels ».

« Si les bienfaits de « la lumière bleue » sur l’horloge biologique ont déjà été montrés par le passé, toutes les études ont été réalisées dans des situations difficilement reproductibles dans des conditions réelles. » Explique Claude Gronfier principal auteur de ce travail.

Ces résultats pourraient déboucher sur des applications pratiques rapidement. Dans des environnements de travail dans lesquels l’intensité lumineuse est insuffisante (stations scientifiques polaires, centrales thermiques et nucléaires, centre spatiaux, bureaux aveugles, etc.), cela pourraient permettre le design de stratégies lumineuses destinées à maintenir la santé, la productivité, et la sécurité des personnels.

« Au-delà d’un contexte professionnel, nous envisageons plus largement cette stratégie comme une approche pratique du traitement des troubles des rythmes circadiens du sommeil et des fonctions non visuelles dans des conditions où l’éclairage n’est pas optimal. » (Claude Gronfier)


Ce qu’il faut retenir de ce travail :
*         La lumière blanche enrichie en bleu est plus efficace qu’une lumière blanche standard qu’on trouve dans les bureaux ou les habitations pour synchroniser l’horloge biologique et activer les fonctions non-visuelles essentielles au bon fonctionnement de l’organisme. Il n’est donc pas nécessaire d’utiliser des lumières bleues, ou bien des LED (diodes électroluminescentes), pour obtenir des effets positifs.
*        
*         L’efficacité de cette lumière ne nécessite pas des niveaux élevés d’illuminance comme c’est le cas dans les approches actuelles du traitement des troubles des rythmes circadiens du sommeil ou de la dépression saisonnière (on conseille 5000 à 10000 lux dans ces approches.)
*        
*         L’efficacité de cette lumière ne nécessite pas des sessions d’exposition à la lumière (on conseille 30 min-2h dans les approches photiques citées précédemment). Dans cette étude, la lumière provient de l’éclairage des pièces à vivre.
*        
*         Les effets de cette approche lumineuse ne disparaissent pas dans le temps. Cette étude montre que les effets sont les mêmes, de la 1ere à la 9 semaine d’observation.


Composition de la lumière blanche standard et lumière enrichie en bleue
A gauche, le spectre de la lumière blanche est composé à part quasi égale de rouge et de vert (environ 40 %) puis de bleu (12%) et d’ondes infrarouges (4%). A droite, les proportions ont été modifiées (42 % de bleu contre 14 % de rouge). Malgré tout, à l’œil nu, un humain percevra une lumière blanche dans les deux cas
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LA DATTE

 

 

 

 

 

 

 

LA  DATTE

La datte est un fruit charnu extrêmement populaire au Moyen-Orient, elle y est considérée comme un ingrédient de base et fait partie de l’alimentation quotidienne. En France, on aime consommer la datte séchée, en collation ou intégrée à des recettes pour leur apporter encore plus de gourmandise.
Caractéristiques de la datte
* Excellente source de fibres alimentaires ;
* Riche en glucides ;
* Pouvoir antioxydant ;
* Fournit de l’énergie rapidement ;
* Favorise le bien-être digestif.
*
Valeurs nutritionnelles et caloriques de la datte
La datte, qu’elle soit fraîche ou séchée, se caractérise par une excellente teneur en glucides et en fibres alimentaires. Elle apporte de l’énergie rapidement disponible à l’organisme et favorise le transit ainsi que le bien-être digestif. Elle est idéale chez le sportif avant l’effort ou pour favoriser la récupération post-entraînement.

La datte est également riche en antioxydants qui sont un véritable soutien pour le système immunitaire et aident l’organisme à lutter contre le stress oxydatif responsable du vieillissement prématuré des cellules.

Attention, la datte est riche en calories et en glucides. Pour éviter la prise de poids et l’excès de sucre consommé au quotidien, il convient donc de modérer sa consommation et de l’intégrer dans le cadre d’une alimentation variée et diversifiée.

Nutriments    Datte séchée dénoyautée, 25 g (3 petits fruits)    Datte fraîche Medjool dénoyautée, 1 gros fruit, 25 g
Calories    70    66
Protéines    0,5 g    0,4 g
Glucides    16,2 g    18,0 g
Lipides    0,05 g    0,0 g
Fibres alimentaires    1,8 g    1,6 g
Charge glycémique : Forte
Pouvoir antioxydant : Très élevé

Les bienfaits de la datte
Fraîches ou séchées, les dattes constituent une bonne source de fibres alimentaires. Leur contenu élevé en glucides en fait des fruits à haute teneur énergétique, parfaits pour les activités sportives intenses. De plus, elles contiennent une forte concentration d’antioxydants.

Prévention des maladies chroniques
Même si peu d‘études ont été effectuées spécifiquement sur les dattes, plusieurs études épidémiologiques ont démontré qu’une consommation élevée de fruits et de légumes diminuait le risque de maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies chroniques. La présence d’antioxydants et de fibres dans les fruits et les légumes pourrait jouer un rôle dans cette protection.

Un aliment idéal pour le sportif
Riches en glucides, les dattes constituent un aliment de choix pour faciliter le travail musculaire. Comme les glucides constituent un bon carburant pour les muscles, les dattes peuvent être utiles durant la pratique sportive, en particulier lors d’efforts prolongés, par exemple la randonnée à pied ou à vélo, le ski de fond, etc.

Pouvoir antioxydant
Les dattes fraîches renferment une forte concentration d’antioxydants, principalement des caroténoïdes et des composés phénoliques. Les antioxydants protègent les cellules du corps des dommages causés par les radicaux libres. Les dattes séchées en contiennent moins que les dattes fraîches, puisqu’une certaine quantité se perd durant la déshydratation.

Grande richesse en fibres alimentaires
Les dattes sont constituées à 57% de fibres insolubles et à 43% de fibres solubles. Les fibres insolubles jouent un rôle important dans la régularité intestinale et la prévention de la constipation. En retenant l’eau dans le côlon, elles font augmenter le volume et le poids des selles, ce qui réduit le temps de transit et facilite l’évacuation. Par ailleurs, des études ont démontré que les fibres solubles jouent un rôle dans la réduction du taux de cholestérol ainsi que dans la normalisation des taux de glucose et d’insuline. Par conséquent, elles peuvent contribuer à diminuer le risque de maladies cardiovasculaires.
Une portion de 25 g de dattes (3 fruits) fournit 2 g de fibres, ce qui représente de 5% à 8% de la quantité de fibres recommandée par jour. Les dattes séchées constituent une meilleure source de fibres alimentaires que les raisins secs, les abricots secs et les pruneaux, mais elles sont moins riches en fibres que les figues séchées.

Teneur en glucides
L’index glycémique des dattes séchées va de modéré à élevé. Cet index permet de classifier les aliments selon leur effet sur la glycémie. L’index glycémique des dattes est variable, puisque leur composition chimique (teneur en sucre, types de sucre, teneur en fibres, etc.) est influencée par différents facteurs, tels que la variété, la composition du sol et le degré de maturité du fruit. Bien que l’utilité clinique du concept de l’index glycémique ne fasse pas l’unanimité, l’Association canadienne du diabète recommande aux personnes diabétiques de consommer plus souvent des aliments à index glycémique bas, et moins souvent des aliments à index glycémique modéré ou élevé.

Le mot du nutritionniste

Les dattes sont surtout commercialisées et consommées sèches, c'est-à-dire partiellement déshydratées. Elles ne renferment que de 15% à 20% d'eau, comparativement à 65% à 70% pour les dattes fraîches. Une datte séchée renferme autant de sucre (glucides) qu’une datte fraîche, mais à poids égal, les dattes séchées en contiennent un peu plus que les dattes fraîches. Les dattes séchées sont parfois enduites de sirop afin qu’elles conservent une certaine humidité, ce qui augmente encore leur teneur en sucre.

Comment bien choisir les dattes ?
La datte est le fruit du dattier, palmier appartenant à la famille des arécacées. Originaire du Moyen-Orient, elle y est très appréciée et régulièrement consommée. En France, on la retrouve fraîche sur les étals en automne. Séchée, elle est disponible toute l’année pour notre plus grand bonheur.
Carte d'identité de la datte
* Famille : arécacées ;
* Origine : Moyen-Orient ;
* Saison : automne ;
* Couleur : brune ;
* Saveur : sucrée.
Bien choisir la datte
On retrouve de plus en plus de dattes fraîches à prix abordable. On peut se procurer, dans les épiceries du monde du sirop de datte, de même que du sucre de datte.

* Le sirop contient des dattes déshydratées et moulues. On peut s’en servir de la même manière que le sirop d’érable : sur les crêpes, les gaufres, le pain doré, le yaourt, ou pour glacer une volaille. Mélangé à du tahini, il constitue une excellente tartinade ;
* Le sucre de datte est de la sève bouillie et concentrée, à la manière du sucre d’érable. En outre, des entreprises offrent tous ces produits sur Internet. On peut remplacer le sucre raffiné par du sucre de datte dans n’importe quel plat. Il faut toutefois tenir compte du fait qu’il ne se dissout pas, ce qui, dans certains cas, peut constituer un handicap.
Préparer les dattes
Faites tremper les dattes sèches quelques heures dans l’eau pour les réhydrater. On peut aussi les manger telles quelles en prenant soin de les passer sous l’eau. Cela permet d’enlever le sirop fait de sucre dont on les enduit souvent pour qu’elles conservent une certaine humidité.

Pour une conservation optimale
Réfrigérateur. Mettez les dattes fraîches dans un récipient hermétique, car elles absorbent facilement les odeurs ;
Séchées ou déshydratées, les dattes se conservent de 6 à 12 mois, selon la variété. Gardez-les dans un endroit frais et sec à l'abri de la lumière et de la chaleur, afin de les préserver des moisissures.


Comment préparer les dattes

Au Moyen-Orient, on affirme qu’il y a autant d’usages pour les dattes que de jour dans l’année. En effet, il faut dire que la datte, fraîche ou séchée, se prête à de nombreuses associations. On aime la savourer seule en collation autant que l’intégrer à des recettes sucrées ou salées.

La datte version sucrée …
* Yaourt frappé : passez au mélangeur du yaourt, des dattes, du jus d’orange concentré, une banane, de la glace concassée et servez. Ou essayez le mélange yaourt, jus d’ananas concentré, dattes et noix de coco ;
* Lait de soja frappé : mélangez dattes, lait de soja, extrait naturel de vanille et noix de coco râpée ;
* Préparez un pudding nourrissant avec des dattes, du riz et du lait ;
* Servez-les comme collation, simplement en les farcissant de noix ou d’une pâte d’amande. Avant de les farcir, on les enferme généralement dans un tissu trempé d’eau de fleur d’oranger et on les frotte, ce qui leur donne un bel aspect luisant et une délicate saveur. Pour faire changement, farcissez-les de beurre d’érable ;
* Ajoutez-les aux préparations de pains, pains aux noix, gâteaux, muffins, biscuits ou confectionnez les traditionnels carrés aux dattes et aux flocons d’avoine.

* Pour un amuse-bouche original, farcissez-les d’un fromage crémeux, ou encore d’olives. Roulez-les ensuite dans du fromage crémeux, puis dans des noix hachées ;
* Tartinades. Dattes hachées et fromage crémeux. Dattes hachées et marmelade d’orange. Dattes hachées, beurre d’arachide et vinaigrette en parts égales ;
* Farcissez des pains pitas avec une salade de taboulé agrémentée de morceaux de dattes ;
* Ajoutez des dattes finement émincées dans une vinaigrette. Laissez reposer au moins 2 heures avant de servir sur une salade de votre choix. Ou incorporez-les dans une sauce à salade composée de yogourt, huile végétale, babeurre et jus d’orange concentré. Passez au mélangeur ;
* Dans les salades de fruits, de légumes ou mixtes comme celle-ci : quartiers de pamplemousse, tranches d’avocat, lanières de poivron rouge, cresson d’eau, poitrine de poulet et dattes. Ou servez-les simplement avec de l’ananas frais, de la noix de coco râpée et des feuilles de menthe fraîches ;
* Les dattes peuvent remplacer en tout ou en partie les mangues dans la recette classique du chutney. Autre recette de chutney : dattes, raisins secs, noix de coco, menthe verte, poivre, cumin, jus de lime ;
* Soupe aux carottes et aux dattes. Faites revenir de l’ail, de l’oignon et du céleri. Ajoutez du bouillon de poulet, des carottes râpées et des épices (cari, cumin, gingembre râpé, graines de coriandre, piment fort) et faites cuire jusqu’à ce que les carottes soient tendres. Ajoutez des dattes dénoyautées et hachées et faites cuire jusqu'à ce qu'elles aient ramolli. Passez au mélangeur et servez cette soupe garnie d’une cuillerée de crème fraîche ou de fromage de chèvre ;
* Dans les couscous ou les tajines. Par exemple, ce tajine marocain composé de cubes d’agneau pris dans l’épaule et cuits avec des oignons, de l’ail, de la cannelle, du safran, du sel, du poivre et de l’huile d’olive. Le plat est garni de dattes farcies de noix et macérées quelques minutes dans de l’eau de fleur d’oranger avant d’êtres plongées dans un sirop chaud ;
* Pâtes. Mélangez des feuilles d’épinard ou de roquette finement émincées avec du fromage de chèvre, des noix rôties à sec, des dattes hachées, de l’ail émincé, du jus de citron et de l’huile d’olive. Laissez reposer une demi-heure. Servez cette préparation sur des pâtes courtes ;
* Farces pour volaille. Mélangez les dattes hachées, couscous cuit, oignons verts émincés, graines de coriandre et de cumin, sel et poivre et un peu d’huile d’olive. Ou bien dattes et abricots hachés, riz sauvage cuit, pommes, oignons et céleri hachés, thym et romarin. Ou encore dattes, pignons, chapelure, lait et les œufs. Aussi dattes, raisins secs, pommes de terre, oeufs, fromage et muscade ;
* Lentilles et riz. Faites revenir des oignons une dizaine de minutes dans la poêle. Ajoutez du bouillon, des lentilles, du riz (à moitié cuit s’il s’agit de riz complet) ainsi que des carottes, du céleri, du poivron rouge, de l’ail et des dattes. Assaisonnez avec les épices de votre choix, cuire une demi-heure et servez ce délice végétarien garni de persil haché ;
* Faites cuire un poisson en papillote avec des dattes hachées, du beurre, du thym et du romarin ;
* Riz au poulet et dattes. Faites revenir des morceaux de dattes dans le beurre, ajoutez des lanières de poulet. Faites cuire quelques minutes et servez avec du riz cuit dans du bouillon de poulet assaisonné de clous de girofle. Garnissez d’amandes effilées et rôties à sec, ainsi que de graines de sésame.

Contre-indications et allergies à la datte
Il existe très peu de contre-indications à la consommation de dattes, ni d’allergie particulièrement répandue. Le risque majeur se porte sur les jeunes enfants qui ont un risque accru de s’étouffer en consommant la datte ou son noyau.
Risque d’étouffement chez le jeune enfant
Les jeunes enfants peuvent s’étouffer en consommant des aliments durs, lisses ou ronds. Les dattes séchées dures et même celles contenues dans les biscuits présentent certains risques. Elles ont la même grosseur que l’oesophage (le tube qui conduit la nourriture vers l’estomac) d’un jeune enfant et elles peuvent rester coincées dans la gorge et bloquer la trachée (le tube qui conduit l’air aux poumons). Il faut donc être très prudent.

Histoire et anecdotes
Le terme « datte » est apparu dans la langue française au XIIIe siècle. Il vient du latin dactylus, qui l’a emprunté au grec dactylos, dont le sens est « doigt », par allusion à la forme du fruit.
Phoenix, nom latin de l’arbre, vient soit de « Phénicie », soit de « phénix », oiseau mythique des Égyptiens. À partir de ce mot, on a créé « phéniciculture », « phéniciculteur », etc.

Un peu d’Histoire
Avec le cocotier et le palmier à huile, le dattier est le palmier le plus cultivé dans le monde. Originaire du bassin de l’Euphrate, où se sont établies les plus vieilles civilisations de l’Eurasie, il y serait cultivé depuis 6 000 à 8 000 ans, ce qui en ferait un des arbres fruitiers les plus anciennement domestiqués. Depuis son lieu d’origine, il s’est répandu vers l’ouest dans toute l’Afrique du Nord et vers l’est jusqu’en Inde. Certains affirment que sans le dattier, l’épanouissement des civilisations sumérienne et babylonienne n’aurait pas été possible, et l’expansion de la race humaine dans les parties arides du Vieux Monde aurait été beaucoup moins importante.

Le dattier est l’une des rares plantes à pouvoir survivre dans le climat inhospitalier du désert (très chaud le jour, froid la nuit). Ses fruits fournissaient une source d’énergie concentrée importante pour les nomades : 1 kilo de dattes sèches apportant environ 3 000 calories. Avec une consommation moyenne de 200 kilos par année par habitant, la datte constituait pour ces peuples un aliment de base, auquel on adjoignait lait, yogourt, fromage ou beurre afin d’équilibrer la ration. Encore aujourd’hui, au Proche-Orient et au Moyen-Orient, ainsi qu’en Afrique du Nord, bien que l’alimentation se soit diversifiée, la datte continue de jouer un rôle important. Près de 90% de la production y est consommée localement.

Autres utilisations du dattier
En plus de fournir des fruits, le dattier a connu de nombreux autres usages. Le tronc servait à la construction des habitations, la base dense des palmes à la fabrication de meubles, caisses, cageots, cages et nombreux autres objets utilitaires, de même que de bois de chauffage. Les fibres permettaient de faire des cordages. Les folioles (les petites feuilles constituant la grande feuille composée) étaient utilisées pour la confection de chapeaux, d’éventails, de paniers. Enfin, les noyaux servaient de nourriture animale et comme bijoux. Le dattier permettait donc aux peuples du désert, isolés du reste du monde, de vivre dans une relative autarcie. Cet arbre répondait à la majorité de leurs besoins de base, d’où la vénération presque mystique dont le dattier a fait l’objet. Ses palmes étaient utilisées dans de nombreux rituels religieux, dont certains persistent encore aujourd’hui, comme le dimanche des Rameaux chez les catholiques et le Soukkot chez les Juifs.

Toutefois, avec le développement des systèmes de transport du XXe siècle, il est devenu possible de relier les diverses oasis du désert pour y vendre les produits fabriqués ailleurs. Le plastique remplace désormais le bois, les palmes et les folioles du dattier qui servaient à la fabrication des objets de tous les jours. Le palmier est aujourd’hui essentiellement cultivé pour ses fruits.

Production mondiale de dattes
La production mondiale de dattes, qui oscille autour de 7 millions de tonnes par an, a plus que doublé depuis les années 1980. Cela place la datte au 5e rang des fruits les plus produits dans les régions arides et semi-arides, après les agrumes, la mangue, la banane et l’ananas. Elle est bonne première parmi les fruits séchés, avant les raisins, les figues et les pruneaux. On en produit dans plus de 30 pays, les plus importants étant l’Égypte, l’Iran, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes, l’Irak, le Pakistan et l’Algérie.
En plus du fruit, qui est récolté à 3 étapes différentes de sa croissance (frais, semi-sec et sec), on consomme le « miel » de datte (le jus du fruit pressé), le sucre de datte et le sucre de sève ainsi que le bourgeon terminal du palmier et le coeur de l’arbre. On fabrique également un alcool avec de la sève et un substitut de café avec les noyaux rôtis et moulus.

Écologie et environnement
Dans les oasis des régions sahariennes et présahariennes, le patrimoine génétique du palmier dattier est exceptionnel. Rien qu’en Algérie, on a inventorié plus de 940 variétés. Cela témoigne de l’immense travail de sélection mené par les phéniciculteurs au fil des siècles pour maintenir un nombre aussi élevé de variétés. Celles-ci possèdent des caractéristiques très diverses tant par leur degré de résistance aux aléas climatiques, aux maladies et aux insectes, que par la forme, la couleur, la saveur et la texture de leurs fruits. Les experts estiment que cette diversité génétique constitue un rempart naturel contre les facteurs de dégradation de l’écosystème oasien.

Toutefois, cette diversité génétique est fragile et la préservation de nombreuses variétés est présentement menacée, notamment à cause des enjeux commerciaux. En effet, pour satisfaire la demande du marché en fruits de qualité, les phéniculteurs se tournent vers un nombre restreint de variétés à haute valeur commerciale. Ils délaissent ainsi celles qui présentent un moins grand attrait à cet égard, mais qui jouent un rôle important dans la gestion des écosystèmes.

Un vaste projet a été mis sur pied dans le but de préserver les ressources génétiques du dattier. Il a été créé par les ministères de l’Agriculture du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie, avec la collaboration de l’Institut international des ressources phytogénétiques. Il est financé par le Programme des Nations Unies pour le développement et le Fonds pour l’environnement mondial. Dans le cadre d'une approche participative réunissant tous les intervenants du secteur, on travaille à sélectionner et à multiplier les variétés les plus menacées. On cherche ainsi à mettre sur pied des marchés alternatifs pour valoriser les produits et sous-produits des espèces de dattes qui sont peu ou pas cultivées à l’échelle commerciale (bois, palmes, sève et fruits invendables à intégrer dans les moulées animales).

Rédaction : Léa Zubiria
Diététicienne Nutritionniste
01 mars 2021, à 05h41

 

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Maladies chroniques du foie: découverte du rôle des lymphocytes T invariants

 

 

 

 

 

 

 

Maladies chroniques du foie: découverte du rôle des lymphocytes T invariants

COMMUNIQUÉ | 02 JUIL. 2018 - 12H18 | PAR INSERM (SALLE DE PRESSE)

PHYSIOPATHOLOGIE, MÉTABOLISME, NUTRITION

En collaboration avec l’équipe «Inflammation et stress dans les maladies du foie» du Centre de Recherche sur l’Inflammation (UMR 1149-Inserm-Université Paris Diderot), des équipes des services d’hépatologie, d’anesthésie-réanimation et d’anatomo-pathologie de l’hôpital Beaujon AP-HP, de l’Université Paris Diderot et de l’Institut Cochin (UMR 1016,Inserm–Université Paris Descartes), ont démontré qu’une population particulière de lymphocytes T, appelée « MAIT », jouait un rôle majeur dans l’inflammation et la fibrose associées aux maladies chroniques du foie. Ces cellules pourraient ainsi représenter une stratégie antifibrogénique intéressante pour développer de nouvelles approches thérapeutiques des maladies chroniques du foie. Cette étude a fait le 1er juin 2018 l’objet d’une publication dans la revue Nature communications.

La cirrhose représente le dernier stade évolutif de la fibrose associée aux maladies chroniques du foie quelle que soit leur cause (principalement abus d’alcool, hépatites virales chroniques et stéatopathie métabolique en France). On estime qu’en France 200 000 à 500 000 individus sont atteints de cirrhose et que plus de 170 000 décès par an sont liés à cette maladie en Europe. A terme, la cirrhose aboutit à une insuffisance hépatique dont le seul traitement curatif est la transplantation hépatique. En effet, il n’existe à ce jour aucune molécule dont l’effet antifibrosant ait été validé en pratique clinique.

Les maladies chroniques du foie sont caractérisées par une inflammation persistante qui contribue à leur progression vers des stades plus sévères. Elles peuvent évoluer vers une fibrose du foie et une cirrhose, et alors nécessiter une transplantation de foie. Un traitement permettant une régulation de cette réponse inflammatoire pourrait constituer une approche anti-fibrogénique intéressante.
L’équipe du Dr Sophie Lotersztajn (centre de recherche sur l’inflammation Inserm-Université Paris Diderot), en collaboration avec les services d’anesthésie-réanimation (Dr Emmanuel Weiss), d’anatomo-pathologie (Pr Valérie Paradis) et d’hépatologie (Pr Pierre-Emmanuel Rautou) de l’hôpital Beaujon AP-HP et une équipe de l’Institut Cochin – Université Paris Descartes (Dr Agnès Lehuen) se sont intéressées au rôle des lymphocytes T invariants associés aux muqueuses (MAIT) dont la fonction commence juste à être décryptée.

Ces travaux  montrent qu’au cours de la cirrhose, les cellules MAIT du foie et du sang sont activées et qu’elles s’accumulent dans le foie au contact des cellules fibrogéniques dans les septa fibreux. Dans un modèle de souris enrichies en cellules MAIT, la fibrose est exacerbée.

A contrario, les souris déficientes en MAIT sont résistantes au processus fibrogène. Enfin, des études in vitro démontrent que les cellules MAIT interagissent avec les macrophages en augmentant leurs propriétés inflammatoires et avec les myofibrolastes hépatiques en stimulant leurs propriétés profibrogéniques.

Cette étude met donc en évidence le rôle des cellules MAIT dans l’inflammation et la fibrose associés aux maladies chroniques du foie et suggère que cibler ces cellules pourrait constituer une approche thérapeutique antifibrogénique innovante.

 

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