ecole de musique piano
     
menu
 
 
 
 
 
 

SÉMIOTIQUE

 

SÉMIOTIQUE, subst. fém. et adj.


I. − MÉD., vx
A. − Subst. fém. Synon. de sémiologie (v. ce mot A).Les moyens nouveaux de diagnostic que la physique et la chimie offrent sans cesse à la sémiotique (Cl. Bernard, Introd. méd. exp., 1865, p. 234).Les progrès de la sémiotique nous permettent également de mieux dépister aujourd'hui les localisations viscérales légères (Teissier dsNouv. Traité Méd.fasc. 21928, p. 276).
B. − Adj. Synon. de sémiologique (v. ce mot A).La division qu'Erotien a adoptée est en livres sémiotiques; livres relatifs à la recherche des causes (Littré, Introduction aux Oe. compl. d'Hippocrate, t. 1, 1839, p. 99 ds Rob. 1985).
II. − COMMUN., LING.
A. − Subst. fém.
1. Théorie générale des signes dans toutes leurs formes et dans toutes leurs manifestations; théorie générale des représentations, des systèmes signifiants. Synon. plus fréq. sémiologie.Sémiotique appliquée, descriptive, pure:
1. C'est [...] en créant la logique des relations, qu'un des premiers axiomaticiens, Charles Sanders Peirce, revendique la nécessité d'une science traitant des significations, de leur convertibilité intersystémique et de leur relation à l'ordre matériel: la sémiotique. Pour Peirce, la sémiotique n'est qu'un autre terme pour désigner la logique dans un sens élargi, c'est-à-dire comme « la théorie quasi nécessaire ou formelle des signes ». Encyclop. univ.t. 141972, p. 861.
2. Étude des pratiques, des comportements et des phénomènes culturels conçus comme des systèmes signifiants. Synon. sémiologie (v. ce mot B 2 b).La sémiotique (...) se donne pour but l'exploration du sens. Cela signifie qu'elle ne saurait se réduire à la seule description de la communication (définie comme transmission d'un message d'un émetteur à un récepteur): en l'englobant, elle doit pouvoir rendre compte d'un procès beaucoup plus général, celui de la signification (J. Courtés, Introd. à la sémiotique narrative et discursive, 1976, p. 33):
2. Se gardant (...) de s'édifier comme une science d'un sens, la sémiotique soucieuse d'une typologie des systèmes signifiants se donne des objets parmi les pratiques sociales, les envisage comme des systèmes signifiants, et cherche les règles concrètes de la construction des effets de sens dans ces divers systèmes. Encyclop. univ.,t. 141972, p. 862.
♦ Sémiotique littéraire, musicale, picturale, discursive, etc. Étude des faits littéraires, musicaux, du discours, etc. envisagés comme systèmes de signes. L'outillage méthodologique dont dispose la sémiotique discursive à l'heure actuelle ne correspond pas − ou plutôt pas encore − aux exigences de l'analyse des textes littéraires complexes (A.-J. Greimas, Maupassant. La Sémiot. du texte: exercices prat., 1976, p. 9).La sémiotique lexicale se définit classiquement par une syntaxe, une sémantique et une pragmatique (A. Rey, Le Lex.: images et modèles du dict. à la lexicol., 1977, p. 161).
3. En partic. [Chez Hjelmslev et les sémioticiens s'inscrivant dans le même cadre théorique]
a) Système structuré de signes, système signifiant (linguistique ou non). Sémiotique linguistique. Sémiotique dénotative. Sémiotique constituée d'une expression et d'un contenu, c'est-à-dire dont ni l'expression ni le contenu ne sont à eux seuls une sémiotique. Sémiotique connotative. Sémiotique dont l'expression est une sémiotique. Sémiotique métalinguistique. Sémiotique dont le contenu est une sémiotique. Un métalangage est un système dont le plan du contenu est constitué lui-même par un système de signification; ou encore, c'est une sémiotique qui traite d'une sémiotique (R. Barthes, Le Degré zéro de l'écriture, Élém. de sémiologie, 1968 [1964], pp. 163-164):
3. On peut désigner par L une « sémiotique linguistique » (c'est-à-dire une « langue » dans le sens traditionnel des linguistes, et en y comprenant le texte, ou syntagmatique linguistique). (...) il sera supposé (...) que l'objet de l'investigation soit une seule sémiotique (...) il sera supposé également (...) que la sémiotique envisagée ne soit ni une sémiotique connotative ni une métasémiotique. De fait et pratiquement, le lecteur pourra se représenter un état de langue ordinaire, ou, au besoin, une sémiotique non-linguistique qui (...) ressemble le plus à un état de langue ordinaire. L. Hjelmslev, La Stratification du langage, 1954ds Essais ling., 1971, pp. 49-50.
b) [P. oppos. à sémiologie] Système signifiant scientifique. V. sémiologie B 3.
B. − Adjectif
1. Qui relève de la sémiotique (ou de la sémiologie), qui appartient à la sémiotique. Analyse, démarche, méthodologie sémiotique. Chez Louis Hjelmslev et avec le cercle de Copenhague, le projet sémiotique prend un aspect plus théorique et davantage détaché des spécificités propres au matériau langagier et au système signifiant particulier (Encyclop. univ. op. cit., p. 862).S'il est un domaine où les recherches sémiotiques semblent avoir réussi à établir leurs quartiers, c'est bien celui de l'organisation syntagmatique de la signification (A.-J. Greimas, Maupassant. La Sémiot. du texte: exercices prat., 1976, p. 7).
2. Qui relève de la signification, qui appartient à la signification. La nature de la langue, sa fonction représentative, son pouvoir dynamique, son rôle dans la vie de relation font d'elle la grande matrice sémiotique, la structure modelante dont les autres structures reproduisent les traits et le mode d'action (É. Benveniste, Probl. de ling. gén., II, Sémiologie de la lang., 1974 [1969], p. 63).Une sémiotique construite à partir du langage (et on n'en connaît pas d'autre, pour l'instant) doit renoncer à l'étude du problème central de tout système sémiotique, qui est celui de la signification (Ducrot-Tod. 1972, p. 121).
− Empl. subst. masc.
♦ sing. à valeur de neutre. De l'emblématique ou sémiotique (G. Gauthier, Vingt leçons sur l'image et le sens, Paris, Édilig, 1982, p. 83).
♦ [Chez É. Benveniste, p. oppos. au sémantique] Mode de signifiance propre au signe dans le code, indépendamment de son (ou ses) sens en discours. La sémiotique désigne le mode de signifiance qui est propre au SIGNE linguistique et qui le constitue comme unité. (...) Avec le sémantique, nous entrons dans le mode spécifique de signifiance qui est engendré par le DISCOURS (...). Le sémiotique (le signe) doit être RECONNU; le sémantique (le discours) doit être COMPRIS (É. Benveniste, Probl. de ling. gén., II, Sémiologie de la lang., 1974 [1969], pp. 64-65).
3. PSYCHOL. Fonction sémiotique. Capacité, propre à l'homme, d'utiliser des signes, des symboles. Synon. fonction symbolique*.Cette capacité de représentation, souvent appelée « fonction sémiotique » ou « symbolique » − caractérisée par la construction ou l'emploi de symboles personnels et intérieurs (...) ou susceptibles d'être partagés (...) ou encore de signes conventionnels et sociaux (...) − joue un rôle central dans le développement de la pensée (Les Bébés et les choses, Paris, P.U.F., 1982, pp. 122-123).
Rem. Sur la concurrence sémiotique/sémiologie, v. sémiologie rem.
REM. 1.
Séméiotique, subst. fém.,var.
2.
Sém(é)io-,(Sémio-, Séméio-) élém. formanttiré du gr. σ η μ ε ι ο- de σ η μ ε ι ̃ ο ν « signe », entrant dans la constr. de qq. mots, dans le domaine de la ling. et de la sémiot. et indiquant l'idée d'indice, de signe.V. sémiographie, sémiographique (dér. s.v. sémiographie), sémiologie, séméiologie (rem. s.v. sémiologie), sémiologique, séméiologique (rem. s.v. sémiologique), sémiologue (dér. s.v. sémiologie), sémiotique, séméiotique (rem. supra), sémioticien (infra dér.) et aussi
Sémiogenèse, subst. fém.,,Formation des signes, d'un système de signes``. Un langage spécifique, ou plus exactement un langage considéré dans ce qu'il a de spécifique et qui trouve dans la langue des moyens d'actualiser cette spécificité. Mais qui ne les trouve qu'en partie, c'est pourquoi il est une sémiogenèse, une invention du langage (Langage, 1968, p. 457).
Prononc. et Orth.: [semjɔtik]. Ac. 1762: -méïo-; 1798-1878: -méio-; 1935: -méio-, -mio-. Étymol. et Hist. 1. 1555 semeiotique « partie de la pathologie qui traite des signes auxquels on reconnaît les maladies » (Vidius, Les Anciens et Renommés Auteurs de la medecine et chirurgie, p. 922); 1628 semiotique « id. » (Paré, Œuvres, XX, 2epart., 23, éd. J.-Fr. Malgaigne, t. 3, p. 203), att. ds la lexicogr. dep. Trév. 1732, supplanté par sémiologie et surtout par symptomatologie; 2. 1954 adj. et subst. (L. Hjelmslev, La Stratification du langage ds Essais ling., p. 38: considérer le langage comme un cas particulier de système sémiotique [...] situer la linguistique dans les cadres d'une sémiotique (ou sémiologie) générale); 3. 1967 « science générale des signes » (A. Rey ds Le Monde, 13 sept., p. 10). Empr. au gr. η ̔ σ η μ ε ι ω τ ι κ η ́ (s.-ent. τ ε ́ χ ν η) « la diagnostique ou observation des symptômes » (fém. de σ η μ ε ι ω τ ι κ ο ́ ς « apte à noter; qui concerne l'observation »); au sens 2 le mot a été empl. par Hjelmslev en dan. en 1943 et en angl. en 1953. En ling., log. et philos. du lang., l'ext. du mot est due également à l'infl. de l'angl. et de l'amér. semiotic, semiotics (d'abord chez Charles Sanders Peirce au sens de « théorie formelle ou quasi-nécessaire des signes », en 1897 (v. NED Suppl.2), cependant que σ η μ ε ι ω τ ι κ η ́ avait été empl. dès 1655 au sens de « science des signes » par le philosophe angl. John Locke dans son Essai sur l'entendement humain (livre IV, chap. 21, v. éd. M. Thurot, t. 6, p. 305); sur les concepts recouverts par les mots sémantique, sémiologie, sémiotique dans les différentes traditions et approches, v. A. Rey, Théories du signe et du sens, t. 2 (en partic. pp. 285-303) et A.-J. Greimas ds Signe, langage, culture, pp. 13-27.
DÉR.
Sémioticien, -ienne, subst.Spécialiste de sémiotique. La lecture qu'on propose ici d'un conte littéraire se veut un échantillon d'exercices pratiques, c'est-à-dire l'illustration des rencontres du sémioticien (...) et du texte, qui lui oppose tantôt son opacité tantôt une transparence qui ne fait que réfléchir les jeux à multiples facettes qui y sont inscrits (A.-J. Greimas, Maupassant. La Sémiot. du texte: exercices prat., 1976, p. 7).− [semjɔtisjε ̃]. − 1resattest. a) 1765 méd. séméioticien « médecin qui s'occupe des signes ou symptômes des maladies » (Encyclop. t. 15, s.v. signe), attest. isolée, b) 1972 ling. (Ling., s.v. sémiotique); de sémiotique, suff. -ien*; l'angl. semiotician est att. chez C. Morris dès 1946 (v. NED Suppl.2). Au sens a cf. séméiologiste (1765, ibid. et 1830, Encyclop. méthod. Méd. t. 13, s.v. séméiotique, p. 6) et au sens b sémiotiste (Hjelmslev, La Stratification du langage, 1954 ds Essais ling., p. 53).
BBG. − Actes sémiot. B. et Actes sémiot. Doc., passim. − Arrivé (M.). La Sémiotique littéraire. Sémiotique: l'École de Paris. Paris, 1982, pp. 128-131. − Arrivé (M.), Coquet (J.-Cl.). Sémiotique en jeu. À partir et autour de l'œuvre d'A. J. Greimas. Paris, Amsterdam, 1987, pp. 25-41. − Coquet (J.-Cl.). Sémiotique: L'Éc. de Paris. Paris, 1982, pp. 5-64. − Greimas (A. J.). Sémiotique et sc. soc. Paris, 1976, 216 p. − Hénault (A.). Les Enjeux de la sémiotique. Paris, 1979, 192 p. − Morier (Cl.). L'Apport de Leibniz à la sémiotique. Semiotica. 1980, t. 32, pp. 339-355. − Nattiez (J.-J.). Le Point de vue sémiologique. Cah. Ling. Montréal. 1975, n o5, pp. 50-73. − Pesot (J.). Silence, on parle: introd. à la sémiotique. Montréal, 1979, 156 p. − Rey-Debove (J.). Sémiotique. Paris, 1979, 157 p.

 

  DOCUMENT       cnrtl.fr       LIEN

  ( consulter  le  LIEN )

 
 
 
 

SÉMANTIQUE

 

SÉMANTIQUE, subst. fém. et adj.


I. − Subst. fém.
A. − LINGUISTIQUE
1. Étude d'une langue ou des langues considérées du point de vue de la signification; théorie tentant de rendre compte des structures et des phénomènes de la signification dans une langue ou dans le langage. Sémantique analytique, générative, logique, structurale; sémantique descriptive, interprétative; sémantique comparée, diachronique, historique, synchronique; sémantique lexicale, narrative; sémantique paradigmatique, syntagmatique; sémantique de l'énoncé, de la phrase; rapports entre syntaxe et sémantique. Opposée tantôt au couple phonétique-phonologie, tantôt à la syntaxe (plus particulièrement en logique), la sémantique est une des composantes de la théorie du langage (ou de la grammaire) (Greimas-Courtés1979).V. sémasiologie ex. de Rey:
1. Nous définirons (...) le mot comme l'unité sémantique minima de la parole. (...) La science du mot s'appelle lexicologie. Elle comportera deux subdivisions, selon qu'on s'intéresse au nom ou au sens. L'aspect formel des mots est examiné par la morphologie (...). Les significations lexicales constituent le domaine de la sémantique [it. ds le texte]. S. Ullmann, Précis de sém. fr., Berne, éd. A. Francke, 1952, p. 33.
− P. ext., rare. Étude (et théorie) d'un système de signification quel qu'il soit. Synon. sémiotique.Sémantique linguistique, musicale, cinématographique. Le sous-sol de l'âme, − ce que le meilleur philologue Beethovenien (je pourrais dire: le maître de sémantique Beethovenienne) Heinrich Schenker, a nommé l'« Urlinie », le « Lichtbild des Seelenkernes » (Rolland,Beethoven, t. 1, 1937, p. 23).
2. En partic. [Dans le cadre de la sémiotique classique de Ch.-W. Morris, et p. oppos. aux deux autres composantes de celle-ci, la syntaxe et la pragmatique] Étude générale de la signification des signes conçue comme une relation entre les signes et leurs référents. (Ds Rey Sémiot. 1979).
B. − LOG. [Dans un lang. formalisé, p. oppos. à la syntaxe qui expose l'alphabet utilisé, les règles de construction des expressions bien formées, ainsi que les règles de déduction opérant à partir des axiomes] Ensemble des aspects du système logique relatifs aux notions de satisfaction et de vérité. Les logiciens du cercle de Vienne, et principalement Carnap, en sont venus à considérer la logique d'abord comme une syntaxe générale et ensuite comme complétée par une sémantique (la tendance récente (...) qui atténue singulièrement la rigueur du système, consistant à la compléter encore par une pragmatique) (Traité sociol.,1968, p. 233).Il est bien difficile de fixer le sens d'un mot qui désigne, non pas un objet immuable comme une racine cubique, mais une discipline en plein développement. La frontière même de la sémantique et de la syntaxe est incertaine (VaxLog.1982, p. 139, s.v. syntaxe).
Rem. La sémantique peut traiter aussi des structures qui satisfont aux formules et prend alors le nom de théorie des modèles.
II. − Adjectif
A. − [Corresp. à supra I A 1] LING.
1. Qui est relatif à la sémantique, qui a rapport à la signification d'un mot ou d'une structure linguistique. Changement, évolution sémantique; contenu, trait sémantique; analyse, description sémantique; théorie sémantique. Le sens du signe dans le discours est une représentation dans laquelle se combinent la valeur sémantique en langue, telle qu'elle est définie par la convention, et la valeur de situation qui dérive de l'énoncé (Langage,1968, p. 454):
2. ... il est deux lois sémantiques (...). L'une a trait à l'usure des sens. Elle porte que le mot s'épuise avant l'idée et laisse aisément altérer, s'il ne la perd, − plus l'idée est de soi vive et frappante − sa vertu expressive. (...) La seconde (...) porte que le sens commun, en matière de langage, dispose d'un instinct qui ne le trompe guère; qu'il perçoit exactement (...) les plus menues variations d'un sens; qu'il peut enseigner l'écrivain lui-même, et qu'aux Halles on n'apprend pas seulement à parler, mais à entendre. Paulhan,Fleurs Tarbes,1941, p. 77.
♦ Champ sémantique. Ensemble des mots, des notions se rapportant à un même domaine conceptuel ou psychologique. La méthode d'analyse des champs sémantiques élaborée par l'Allemand J. Trier permet de montrer que l'articulation d'une même région notionnelle peut varier selon les langues ou les états successifs d'une même langue (Ducrot-Tod.1972, p. 176).
− [Dans une gramm. générative]
♦ Composant ou composante sémantique. Composant interprétatif traduisant les suites de morphèmes engendrés par la syntaxe en un métalangage permettant de donner une représentation de la signification des phrases. La composante sémantique d'une grammaire (...) a pour fonction d'interpréter les structures syntaxiques en termes de sens − autrement dit, d'attribuer une signification (ou plusieurs, dans le cas des phrases ambiguës) aux structures engendrées par la syntaxe (et le lexique) (N. Ruwet, Introd. à la gramm. générative,1967, p. 332).
♦ [P. oppos. à asémantique] Phrase sémantique. Phrase qui a un sens, qui est acceptable du point de vue du sens. Une phrase qui n'est pas sémantique est dite asémantique (ReySémiot.1979).
− Empl. subst. masc. [Chez Benveniste, p. oppos. au sémiotique] Mode de signifiance d'un signe engendré par le discours. V. sémiotique II B 2 ex. de Benveniste.
2. [Corresp. à supra I A 2] Qui est relatif, appartient à la signification, à la relation entre les signes et leurs référents. [Morris] distingue (...) entre les dimensions sémantique, syntaxique et pragmatique d'un signe: est sémantique la relation entre les signes et les designata ou les denotata; syntaxique, la relation des signes entre eux; pragmatique, la relation entre les signes et leurs utilisateurs (Ducrot-Tod.1972, p. 117).
B. − LOG. Système sémantique. Synon. de sémantique (supra I B). (Dict. xxes.).
REM. 1.
Séma(nt)-,(Séma-, Sémant-) élém. formanttiré du gr. σ η μ α ν τ- base de certaines formes du verbe σ η μ α ι ́ ν ε ι ν « signifier », entrant dans la constr. de qq. mots, dans le domaine de la ling., et indiquant l'idée de sens, de signification.V. sémantème, sémantique, sémanticien, sémasiologie, sémasiologique (dér. s.v. sémasiologie).
2.
Sémantiquement, adv.Du point de vue de la sémantique, de la signification. De toutes les analyses que j'ai reçues d'« et les fruits passeront la promesse des fleurs », la sienne est de beaucoup la mieux poussée, grammaticalement et sémantiquement (Bremond,Poés. pure,1926, p. 100).
Prononc. et Orth.: [semɑ ̃tik]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. 1561 (Collange, Polygraphie, 14 r ods Delb. Notes mss: Lesquelles [vingt quatre lettres de l'alphabet] j'ay par bon ordre proposees a autant de dictions et paraphrasmes symentiques qui pourront servir pour toute simple description de tous et de tant de secrets que l'operateur voudra), attest. isolée; 2. 1875 art. milit. « art de mouvoir les troupes à l'aide de signaux » (Lar. 19e) − 1895, Guérin Suppl.; 2. a) 1879 (M. Bréal, Lettre à Angelo de Gubernatis, cité ds Hist. épistémol. lang., t. 3, fasc. 2, p. 128, note 8: Je prépare aussi un livre sur les lois intellectuelles du langage, auquel je travaille depuis des années: ç'est ce qu'on peut appeler la sémantique); b) 1897 adj. rapport sémantique (Thomas (A.) Essais, p. 172). Formé sur le gr. σ η μ α ι ́ ν ω « signifier » (cf. gr. σ η μ α ν τ ι κ ο ́ ς « qui signifie »; cf. chez Aristote φ ω ν η ́ « son, voix » σ η μ α ν τ ι κ η ́); à rapprocher de 2 le sens part. de σ η μ α ι ́ ν ω « faire un signal » d'où « donner un ordre, diriger une armée » et σ η μ α ́ ν τ ω ρ « qui donne le signal ou les ordres, qui commande ». En angl. l'adj. semantic est att. en ling. dès 1894 (v. NED Suppl.2), au sens gén. en 1665 semantick Philosophy (v. NED), et le subst. semantics dès 1893 (v. NED Suppl.2). Fréq. abs. littér.: 27.
DÉR.
Sémantisme, subst. masc.Contenu sémantique; ensemble des valeurs sémantiques dont un mot ou une expression sont investis. (Dict. xxes.). − [semɑ ̃tism̭]. − 1reattest. 1913 (Esnault ds R. Philol. fr. t. 27, p. 187); de sémantique par substitution du suff. -isme à la finale; le mot a été en concurrence avec sématisme (v. Esnault, L'Imagination pop., Métaph. occid., p. 6; cf. angl. sematism 1866 ds NED Suppl.2, s.v. seme) qu'il a supplanté.
BBG. − Baldinger (K.). Vers une sémantique mod. Paris, 1984, 261 p. − Baylon (Ch.), Fabre (P.). La Sémantique. Paris, 1974, 110 p. − Carnoy (A.). La Sc. du mot: traité de sémantique. Louvain, 1927, 428 p. − Charron (G.). La Distinction entre sémantique et axiologie. Mél. Martinet (A.) Paris, 1979, pp. 261-270. − Chomsky (N.). Questions de sémantique. Paris, 1975, 230 p. − Dubois-Charlier (F.), Galmiche (M.). La Sémantique générative. Paris, 1972, 130 p. − Ducháček (O.). Précis de sémantique fr. Brno, 1967, 263 p. − Greimas (A.J.). Sémantique struct. Paris, 1966, 263 p. − Guiraud (P.). La Sémantique. Paris, 1969, 128 p. − Hervey (S.). Axiologie et sémantique en ling. fonctionnelle. Lang. Ling. 1982, t. 8, n o2, pp. 57-70. − Ledent (R.). Comprendre la sémantique. Verviers-Paris, 1974, 224 p. − Le Ny (J.-F.). La Sémantique psychol. Paris, 1979, 257 p. -Lerat (P.). Sémantique descr. Paris, 1983, 128 p. − Lyons (J.). Élém. de sém. Paris, 1978, 296 p. − Martin (R.). Inférence, antonymie et paraphrase. Paris, 1976, 174 p.; Pour une log. du sens. Paris, 1983, 268 p. − Martinet (A.). Sémantique et axiologie. R. roum. ling. 1975, t. 20, pp. 539-542. − Mounin (G.). Clefs pour la sémantique. Paris, 1972, 269 p. − Pottier (B.). Ling. gén. Paris, 1974, 339 p. Vers une sém. mod. Trav. Ling. Litt. Strasbourg. 1964, t. 2, n o1, pp. 107-137. − Probl. de sémantique. Par A. Dugas et collab. Paris, 1973, 254 p. − Quem. DDL t. 24. − Rey (A.). La Sémantique. Lang. fr. 1969, n o4, pp. 3-28; Théor. du signe et du sens... Paris, 1976, 408 p. − Schogt (H. G.). Sémantique synchr. Toronto, 1976, 136 p. − Tutescu (M.). Précis de sémantique fr. Paris, 1975, 214 p. − Ullmann (S.). Esquisse d'une terminol. de la sémantique. In: Congrès Internat. des Linguistes. 6. 1948. Paris, 1949, pp. 368-375; Le mot sémantique. Fr. mod. 1951, t. 19, pp. 201-202; Précis de sémantique fr. Bern, 1965, 3eéd., 352 p. − Wunderli (P.). Sémantique und Sémiologie. Vox rom. 1971, t. 30, n o1, pp. 14-31.

 

 DOCUMENT       cnrtl.fr       LIEN

( consulter  le  LIEN )

 
 
 
 

SYNTAXE

 

SYNTAXE, subst. fém.


I. − [La syntaxe comme étude, analyse]
A. − GRAMM., LING.
1. GRAMM. Partie de la grammaire traditionnelle qui étudie les relations entre les mots constituant une proposition ou une phrase, leurs combinaisons, et les règles qui président à ces relations, à ces combinaisons. Faute de syntaxe; étudier la syntaxe; syntaxe de l'adjectif, du nom. Nous connaissons (...) les élémens de tout discours, pris chacun en particulier. Il nous reste à examiner les moyens par lesquels on les lie entr'eux, et les lois qui président à cette réunion. C'est l'objet de la syntaxe (Destutt De Tr., Idéol. 2, 1803, p. 166).J'ai appris lentement la grammaire. On m'a exercé à la syntaxe. On a éveillé mes sentiments. Et voilà brusquement qu'un poème me frappe au cœur (Saint-Exup.Pilote guerre, 1942, p. 295).V. morphologie ex. 2.
2. LINGUISTIQUE
♦ Syntaxe (structurale). Étude, analyse descriptive appliquée à un ensemble d'énoncés et fondée sur des critères explicites (distributions et/ou oppositions; constituants immédiats), permettant de déterminer les unités qui composent les énoncés et d'établir les relations hiérarchiques que ces unités entretiennent entre elles. La syntaxe structurale peut se caractériser par un triple refus: refus des ellipses, refus des considérations sémantiques, refus de distinguer entre la syntaxe et la morphologie (...). Par une suite d'opérations, l'analyse permet de dégager les unités qui composent les énoncés et les relations hiérarchiques que ces unités entretiennent entre elles (D. D. L.1976).
♦ Syntaxe (générative). Partie générative de la grammaire, constituée d'une base donnant les structures profondes des phrases et des transformations donnant les structures superficielles, qui a pour fonction d'engendrer selon des règles formelles toutes les suites de morphèmes considérées comme grammaticales dans une langue donnée et elles seules. Synon. composante syntaxique (v. ce mot infra dér.).La syntaxe générative intègre certains aspects de la syntaxe structurale, mais elle prétend à la fois résoudre les difficultés auxquelles se heurtait la syntaxe structurale et rendre compte du fait que tout sujet parlant peut émettre ou comprendre un nombre indéfini d'énoncés, même s'il ne les a jamais prononcés ou entendus (D. D. L.1976).
3. P. méton. Ouvrage, manuel de syntaxe. Une syntaxe de l'allemand. Suis entré chez Picard acheter la Syntaxe de Haase et un Cabanis d'occasion dans lequel je me suis plongé en rentrant (Gide, Journal, 1905, p. 183).
B. − P. anal.
1. INFORMAT. Ensemble des règles précisant la manière d'écrire et/ou de disposer les informations. La syntaxe d'un langage de programmation règle l'écriture et la disposition des instructions dans ce langage; celle d'un langage machine règle la disposition des différents éléments de code dans les mots machine (MorvanInformat.1981).
2. LOG. [Dans un lang. formalisé; p. oppos. à la sémantique] Ensemble des règles de construction des expressions bien formées, et des règles de déduction opérant à partir des axiomes. La logique est (...) conduite à établir la syntaxe d'adverbes comme toujours et quelquefois, et des adjectifs correspondants tous et quelque, respectivement en connexion avec et et avec ou. Ces locutions interviennent très souvent, beaucoup plus fréquemment même que les premiers logiciens scientifiques s'en étaient rendu compte (Gds cour. pensée math., 1948, p. 356).
II. − [La syntaxe comme relations effectives]
A. − Ensemble de combinaisons, de relations qui existent effectivement entre les unités linguistiques soit dans la langue considérée comme système abstrait, soit concrètement dans le discours, et qui font que ces unités peuvent constituer un énoncé. Une langue est un produit de l'usage. Rien, ni dans le vocabulaire ni même dans la syntaxe, ne vient de la nature (Bergson, Deux sources, 1932, p. 23):
1. Il est impossible au français, avec son vocabulaire et sa syntaxe analytique jusqu'à l'excès, tout en clartés et en finesses, non seulement de penser, mais d'être ouvert aux choses de la même manière que l'anglais, avec sa langue pratique, directe, qui donne le pas au présent et aux termes d'actions, ou que l'allemand avec son instrument puissant et ténébreux maintenant toujours le lien de l'esprit à l'instinct. Mounier, Traité caract., 1946, p. 111.
♦ Syntaxe narrative (de surface). ,,Instance du parcours génératif, obtenue, à l'aide d'un ensemble de procédures (formulables en règles), à partir de la syntaxe fondamentale`` (Greimas-Courtés 1979).
♦ Syntaxe textuelle. ,,Ensemble des procédures de textualisation (c'est-à-dire de la mise en texte du discours)`` (Greimas-Courtés 1979).
− [Constr. avec un compl. prép. de ou un adj. désignant un aut.] Syntaxe gidienne; syntaxe de Zola. La syntaxe de Mallarmé est un jeu tout personnel au poète, qui ne comportait aucune influence, aucune action (Thibaudet, Réflex. litt., 1936, p. 16).
B. − P. ext. Ensemble de relations existant entre des éléments signifiants organisés en système. Voilà de la syntaxe wagnérienne, voilà des retards, des appogiatures, des septièmes et des neuvièmes (Boschot, Mus. et vie, 1931, p. 108):
2. Gauguin: Sûreté harmonique. Il saisit les accords, il distingue, quoique grandement distants... la verdure d'un érable combler l'accord proposé par un pin. Voici le monde et l'enchevêtrement de ses causes, c'est-à-dire la combinaison de ses couleurs, la composition de ses nuances. Voici le monde par cette syntaxe de la lumière toujours primitif et éblouissant. Rivière, Corresp.[avec Alain-Fournier], 1906, p. 379.
C. − SÉMIOT. [Dans le cadre de la sémiot. class. de Ch.-W. Morris, et p. oppos. aux deux autres composantes de celle-ci, la sémantique et la pragmatique] Ensemble de relations, de combinaisons de signes entre eux. P. méton. Étude de ces relations, de ces combinaisons (d'apr. Rey Sémiot. 1979).
III. − Région. (Québec), ÉDUC., SCOLARITÉ. Deuxième classe du cours classique, dont l'objet est la connaissance parfaite des rudiments et la connaissance élémentaire de la syntaxe (d'apr. Éduc. 1979).
Prononc. et Orth.: [sε ̃taks]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1572 sintaxe (La Rame, Gramm., p. 125 ds Gdf. Compl.: Que est ce doncques que sintaxe? C'est la seconde partie de grammaire, qui enseigne le bastiment des mots entre eulx par leurs proprietes); 1718 syntaxe (Ac.: Syntaxe, Signifie aussi, Le livre qui comprend ces regles). Empr. au b. lat. gramm.syntaxis, -is « ordre (arrangement) des mots » vies. ds Gaff. et en lat. médiév. au sens de « livre de grammaire » 1271 ds Latham du gr. σ υ ́ ν τ α ξ ι ς « mise en ordre, disposition » d'où « composition, ouvrage », « construction grammaticale », de σ υ ν τ α ́ σ σ ω « arranger », comp. de σ υ ́ ν « avec » et τ α ́ σ σ ω « ranger ». Fréq. abs. littér.: 201. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 239, b) 182; xxes.: a) 254, b) 399.
DÉR.
Syntaxique, adj.a) De la syntaxe, relatif aux relations entre unités linguistiques, aux règles qui les régissent. Synon. syntactique (v. ce mot I rem.).Analyse syntaxique; construction, forme, procédé, structure syntaxique; fait, fonction, opération syntaxique. L'influence de Mallarmé est sensible, mais uniquement au point de vue syntaxique (Rivière, Corresp.[avec Alain-Fournier], 1906, p. 168).Pas de langue moins musicale que la sienne [de Saint-Simon], ni moins soucieuse de correction grammaticale ou syntaxique; tout, chez lui, cède au mouvement de la passion, de la pensée (Gide, Journal, 1943, p. 252).V. amphibolie ex. 2 et grammatical ex. 1.Gramm. générative. Composante syntaxique. Synon. de syntaxe (générative) (d'apr. Ling. 1973).b) Log. Système syntaxique. Système de règles formelles caractérisant un langage sans que soit fait référence à la signification ni aux usages (d'apr. GDEL). − [sε ̃taksik]. Att. ds Ac. dep. 1835. − 1reattest. 1819 (Boiste qui cite Lemare); de syntaxe, suff. -ique*. Cf. syntactique. − Fréq. abs. littér.: 29.
BBG. − Antoine (G.). La Coordination en fr. Paris, 1959-1962, pp. 21-36, 42-60. − Blumenthal 1980. − Bureau (C.). Syntaxe fonctionnelle du fr. Québec, 1979, 248 p. − Chomsky (N.). Aspects de la théorie syntaxique. Trad. par J.-C. Milner. Paris, 1971, 288 p.; Struct. syntaxiques. Paris, 1979, 148 p. − Corbeil (J.-Cl.). Les Struct. syntaxiques du fr. mod. Paris, 1968, 199 p. − Dubois (J.), Dubois-Charlier (Fr.). Élém. de ling. fr. Syntaxe. Paris, 1970, 296 p. − Gougenheim (G.). La Syntaxe fr. Fr. mod. 1934, t. 2, pp. 33-56. − Guiraud (P.). La Syntaxe du fr. Paris, 1962, 128 p. − Henry 1960. − Kayne (R. S.). Syntaxe du fr. Paris, 1977, 448 p. − Lang. fr. 1978, no39 (Études de syntaxe fr.), dir. par M. Gross et C. Leclère. − Le Bidois (G. et R.). Syntaxe du fr. mod. Paris, 1935-1938, 2 vol. − Martinet (A.). Studies in fonctional syntax. München 1975, 276 p. − Sandfeld (K.). Syntaxe du fr. contemp. Paris, 1928, t. 1; 1936, t. 2, 1944, t. 3. − Tamine (J.). Introd. à la syntaxe. Inform. gramm. 1983, no18, pp. 36-39; 1984, no19, pp. 43-47; no21, pp. 34-37; no22, pp. 39-42; no23, pp. 41-44; 1985, no24, pp. 44-47; no25, pp. 41-43, ... − Tesnière (L.). Élém. de syntaxe struct. Paris, 1959, 670 p. − Warnant (L.). Struct. syntaxique du fr. Paris, 1982, 358 p. − Wartburg (W. von), Zumthor (P.). Précis de syntaxe du fr. contemp. Berne, 1858, 400 p.


DOCUMENT       cnrtl.fr       LIEN

( consulter  le  LIEN )

 
 
 
 

ÉPISTÉMOLOGIE

 


ÉPISTÉMOLOGIE, subst. fém.


A.− Vieilli. Étude de la connaissance scientifique en général :
... c'est (...) l'épistémologie qui est seule compétente pour décider si les cadres de référence du vrai correspondent, oui ou non, aux cadres du réel... Traité sociol.,1968, p. 135.
B.− Usuel. Partie de la philosophie qui a pour objet l'étude critique des postulats, conclusions et méthodes d'une science particulière, considérée du point de vue de son évolution, afin d'en déterminer l'origine logique, la valeur et la portée scientifique et philosophique (cf. philosophie* des sciences, empirisme* logique). Épistémologie générale, scientifique; épistémologie de la sociologie. L'épistémologie non-cartésienne est donc par essence, et non par accident, en état de crise (Bachelard, Le Nouvel esprit scientifique,Paris, P.U.F., 1941, p. 162).
− Spéc. (dans le vocab. de J. Piaget). Épistémologie génétique. L'épistémologie génétique ou théorie de la connaissance scientifique fondée sur l'analyse du développement même de cette connaissance (J. Piaget, Introduction à l'épistémologie génétique,Paris, P.U.F., t. 1, 1950, p. 7).
Rem. On rencontre ds la docum. a) Le subst. fém. épistémè. Mot gr. repris en philos., en partic. par Michel Foucault, et désignant l'ensemble des catégories ling. qui servent à appréhender la culture, le savoir (dans son sens le plus gén.) d'une époque. Quant à la mutation qui s'est produite vers la fin du XVIIIesiècle dans toute l'épistémè occidentale, il est possible dès maintenant de la caractériser de loin en disant qu'un moment scientifiquement fort s'est constitué là où l'épistémè classique connaissait un temps métaphysiquement fort (...) le classicisme avait établi ses serrures épistémologiques les plus solides (M. Foucault, Les Mots et les choses, Paris, Gallimard, 1966, p. 219). b) L'adj. épistémique ds Traité de sociol. t. 2, 1968, p. 244 : Dans une perspective épistémique. Du point de vue de l'acquisition, de la formation des connaissances, en partic. dans le domaine de la psychol. de l'enfant.
Prononc. : [epistemɔlɔ ʒi]. Étymol. et Hist. 1906 « critique des sciences » (Nouv. Lar. ill. Suppl.). Composé du gr. ε ̓ π ι σ τ η ́ μ η « science » et de -logie*. Fréq. abs. littér. : 17.
DÉR.
Épistémologiste, épistémologue, subst.,philos. Philosophe spécialiste de l'épistémologie. C'est donc bien à la croisée des chemins que doit se placer l'épistémologue, entre le réalisme et le rationalisme (Bachelard, Le Nouvel esprit scientifique,Paris, P.U.F., 1941p. 10).Des horizons nouveaux dignes d'intéresser grandement les philosophes et les épistémologistes (Hist. gén. sc.,t. 3, vol. 2, 1964, p. 138).− [epistemɔlɔ ʒist]. Aucune transcr. de épistémologue [epistemɔlɔg]. − 1resattest. 1918 épistémologiste (Marcel, Journal, p. 155); 1941 épistémologue (Bachelard, loc. cit.); du rad. de épistémologie, 1 suff. -iste* 2 suff. -logue*. − Fréq. abs. littér. : 1.

 

DOCUMENT       cnrtl.fr    LIEN

( consulter  le  LIEN )

 
 
 
Page : [ 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 ] Précédente - Suivante
SARL ORION, Création sites internet Martigues, Bouches du Rhone, Provence, Hébergement, référencement, maintenance. 0ri0n
Site réalisé par ORION, création et gestion sites internet.


Google
Accueil - Initiation musicale - Instruments - Solf�ège - Harmonie - Instruments - Musiques Traditionnelles - Pratique d'un instrument - Nous contacter - Liens - Mentions légales / Confidentialite

Initiation musicale Toulon

-

Cours de guitare Toulon

-

Initiation à la musique Toulon

-

Cours de musique Toulon

-

initiation piano Toulon

-

initiation saxophone Toulon

-
initiation flute Toulon
-

initiation guitare Toulon