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SANG - ANALYSE

 

   

 

 

 

 

 

Comment interpréter le résultat de sa prise de sang et mieux comprendre son bilan sanguin ?

 
Sommaire
Les hématies | Les leucocytes | Les plaquettes | Les lipides |                     La glycémie


Glycémie, cholestérol, plaquettes… Vous venez de récupérer les résultats de votre prise de sang et en attendant votre rendez-vous chez le médecin, vous aimeriez y voir plus clair sur votre bilan sanguin ? Passeport Santé vous aide à déchiffrer votre analyse sanguine.

L'hématologie


1. Les hématies (hémoglobine)
Les hématies, appelées aussi globules rouges, font partie des éléments figurés du sang. Elles assurent le transport des gaz respiratoires comme le dioxygène (O2) et le dioxyde de carbone (CO2).
Le dosage moyen de globules rouges est de 4,6 à 6,2 millions /mm3 chez l'homme et de 4,2 à 5,4 millions /mm3 chez la femme : un prélèvement sanguin permet de s'en assurer.


Comment interpréter le résultat de sa prise de sang et mieux comprendre son bilan sanguin ? : tout comprendre en 2 min


En cas d’anomalie :
Si il y a une augmentation du nombre de globules rouges, il s’agit d’une polyglobulie. Cette anomalie de la production des globules rouges peut provenir de deux mécanismes distincts:

1) La maladie de Vaquez : elle est due à une anomalie des cellules-souches qui acquièrent des caractéristiques tumorales et qui prolifèrent. Il s’agit d’une maladie rare qui touche l'adulte d'âge moyen et dont l’espérance de vie se situe entre 12 et 15 ans après le diagnostic.


2) L’hypoxie : elle consiste en une oxygénation insuffisante des tissus et provoque l’augmentation du taux d’hormone stimulant l’érythropoïèse. L’hypoxie se traduit par des céphalées, des vertiges, des acouphènes et une coloration rouge de la peau. Elle peut résulter de plusieurs facteurs : pneumopathie, cardiopathie congénitale, consommation excessive d’alcool ou de tabac, séjour en haute altitude ou encore port de vêtements trop serrés.

Si l'analyse sanguine montre une baisse du nombre de globules rouges, on parle d'anémie.
L'anémie peut avoir plusieurs causes: hémorragies, défaut de production des globules rouges ou d'hémoglobine, destruction excessive des globules rouges.
Elle peut se déclencher à la suite d'une carence alimentaire (dans la majorité des cas), de facteurs héréditaires, d'une maladie auto-immune (affection de la moelle osseuse, problèmes endocriniens), d'autres maladies (cancer, SIDA) et certains traitements médicaux. La production insuffisante de l'hémoglobine peut être la conséquence d'une carence en fer, en folates ou en vitamines B12.

2. L'hématocrite
L’hématocrite est le volume occupé par les hématies dans un volume donné du sang total. La valeur normale dans le sang pour l’homme est de 40 à 52 %. Pour la femme, elle est de 37 à 48 %.

L'hémoglobine est une protéine, dont la principale fonction est le transport du dioxygène dans l'organisme. Elle se trouve essentiellement à l'intérieur des globules rouges et est responsable de la couleur rouge du sang.
La valeur normale est de 13.5 à 17.5 gr/dL chez l'homme et 12.5 à 15.5 gr/dL chez la femme.
* En cas d’anomalie :
Pour la femme enceinte et l'enfant, les taux diminuent considérablement. De nombreuses pathologies peuvent être responsables d'anomalies de l'hématocrite et du taux d’hémoglobine (notamment l’anémie). Pour y voir plus clair, mieux vaut analyser les autres éléments hématologiques.

3. Le Volume Globulaire Moyen
Le VGM rend compte de la taille moyenne des globules rouges. Il permet notamment le diagnostic d’une anémie. Le taux normal du VGM est compris entre 80 et 95 fl.
* En cas d’anomalie :
Si le taux est trop bas, on parle d’une microcytose. Cette anomalie est typique d’une anémie chronique causée par une carence en fer.

Si le taux est trop élevé, on parle cette fois d’une macrocytose. On la retrouve lors d’une carence chronique en vitamine B12, en vitamine B9 ou en cas d’alcoolisme.


4. CGMH et TCMH
La CGMH (concentration globulaire moyenne en hémoglobine) correspond à la quantité d'hémoglobine comprise dans 100 ml de globules rouges.
Sa valeur normale varie de 28 à 32 g/100 ml.


La TCMH (teneur corpusculaire moyenne en hémoglobine) correspond à la quantité de moyenne de l'hémoglobine comprise dans 1 globule rouge.
* En cas d'anomalie :
Ces deux valeurs n'ont pas grand intérêt en terme de diagnostic. Un CCMH faible va simplement confirmer une hypochromie (manque de fer).


5. Indice d'anisocytose
L’indice d’anisocytose permet de mettre en évidence les différences de taille des différents globules rouges. S’il s’écarte des normes, il confirme souvent le diagnostic de l’anémie.

 

 DOCUMENT  passeport santé    LIEN

 
 
 
 

Syndrome de Gilles de la Tourette : des tics et des troubles difficiles à vivre

 

 

 

 

 

 

 

Syndrome de Gilles de la Tourette : des tics et des troubles difficiles à vivre

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Grimaces, gestes incontrôlés, bruits étranges, grossièretés... Le syndrome de Gilles de la Tourette se caractérise par l'association de tics moteurs et vocaux apparaissant avant l'âge de 18 ans. En France, 45 000 enfants sont concernés à des degrés divers. Un quart d'entre eux continue d'en souffrir à l'âge adulte. Le point sur cette maladie neurologique avec le Dr Andreas Hartmann.

Sommaire
1. Syndrome de Gilles de la Tourette : les premiers signes dans l'enfance
2. Les symptômes de la Tourette : mouvements anormaux, bruits et paroles incongrus
3. Syndrome de la Tourette, un diagnostic parfois tardif
4. Des troubles du comportement souvent associés aux tics
5. Une prise en charge en fonction des tics et des troubles associés
6. Syndrome de la Tourette : les stratégies thérapeutiques pour diminuer les tics

Du fait des répercussions des tics et des troubles souvent associés, le syndrome de Gilles de la Tourette (SGT) empoisonne le quotidien des personnes atteintes et de leur entourage. Le Dr Andreas Hartmann*, neurologue et responsable du centre de référence pour le syndrome de Gilles de la Tourette, revient sur les principales caractéristiques de cette maladie, ses conséquences et les thérapies proposées.

Syndrome de Gilles de la Tourette : les premiers signes dans l'enfance
Le syndrome de Gilles de la Tourette est une maladie neurologique. Il apparaît avant 18 ans et se caractérise par l'association de plusieurs tics moteurs et d'au moins un tic vocal pendant plus d'un an. Des précisions importantes, sachant que près d'un quart des enfants souffrent de tics moteurs qui disparaissent spontanément en quelques mois.
Le Dr Hartmann détaille : "Les premiers tics apparaissent souvent autour de 5-7 ans. Ils évoluent en dents de scie avec une tendance à l'aggravation jusqu'à 10-12 ans, puis régressent beaucoup après 16-18 ans. En grandissant, les enfants atteints apprennent aussi à mieux les contrôler. Un quart d'entre eux restent toutefois gênés à l'âge adulte".
Le syndrome de Gilles de la Tourette touche 0,3 à 0,8 % des enfants d'âge scolaire, soit 45 000 enfants en France selon sa définition la plus large, 5 000 si l'on considère les cas les plus sévères. Les garçons sont trois à quatre fois plus concernés que les filles.

Les symptômes de la Tourette : mouvements anormaux, bruits et paroles incongrus
Clignements d'yeux, haussements d'épaules, grimaces, raclements de gorge, toux, cris... Les tics sont des manifestations motrices et vocales anormales, soudaines et involontaires. Dans le syndrome de Gilles de la Tourette, ils varient dans le temps et selon les malades. Certains tics, dits "complexes", ressemblent à des gestes volontaires, des mots ou des phrases ordinaires sortis de leur contexte.
Ainsi, les personnes qui ont déjà entendu parler du syndrome de Gilles de la Tourette l'associent inévitablement à la copropraxie (faire des gestes grossiers) et la coprolalie (dire des obscénités, des insultes). Cependant, ces symptômes ne sont pas systématiques : "Ils concernent moins de 20 % des malades, précise le Dr Hartmann. Au contraire, certains de mes patients appellent leur boulanger "Mon chéri" ou disent "Je t'aime" dès leurs premiers rendez-vous amoureux. Ces comportements socialement inappropriés sont liés à un défaut d'inhibition au niveau du cerveau".

Parmi les autres tics complexes, socialement handicapants et très agaçants pour l'entourage, figurent aussi l'échopraxie (le malade imite les gestes de son interlocuteur) et l'écholalie (il reprend ses paroles). "Nous ne pouvions pas suivre un film : Thibault répétait systématiquement les derniers mots des acteurs", se souvient Françoise, dont le fils est atteint du syndrome de la Tourette.  C'est ce symptôme qui nous a fait penser à la maladie alors que les tics dataient déjà de plusieurs années."
Syndrome de Gilles de la Tourette : toute la famille a besoin d'être aidée
L'association française du syndrome de Gilles de la Tourette (AFSGT) propose des thérapies de groupe pour aider les parents et l'entourage au sens large. Son président, François Lefèbvre explique : "Dans les cas les plus sévères, les tics et troubles comportementaux de l'enfant atteint accaparent toute l'attention. Les couples se séparent, les parents n'ont plus de temps pour les frères et soeurs qui se sentent délaissés... Il faut à tout prix éviter l'éclatement familial, y compris pour le malade".

Syndrome de la Tourette, un diagnostic parfois tardif
"Les tics sont souvent considérés comme les manifestations d'un mal-être ou d'un stress, ce qui peut retarder le diagnostic", commente le Dr Hartmann. "Lorsque les parents consultent, l'enfant est d'abord envoyé chez le psy ou, parfois, chez le spécialiste qui correspond au tic prédominant : l'ophtalmo s'il cligne des yeux, l'ORL quand il se racle la gorge... "
Le fait que les tics puissent être "physiquement" handicapants, responsables de douleurs ou de symptômes propres à leur localisation (troubles visuels et maux de tête s'ils concernent les yeux par exemple) et qu'ils évoluent dans le temps, ne facilite pas l'orientation vers un neurologue.
"Certains facteurs, comme la fatigue, le stress ou la caféine, peuvent augmenter la fréquence et l'intensité des tics mais ils n'en sont pas la cause", insiste le médecin. "Les tics proviennent d'une mauvaise communication entre certaines zones cérébrales." La maladie dépend également de facteurs génétiques et environnementaux ( tabagisme maternel, souffrances périnatales, infections infantiles...).

Des troubles du comportement souvent associés aux tics

Avant même le début des tics, Thibault était considéré comme un enfant hyperactif ayant beaucoup de mal à se concentrer. Adolescent, il a commencé à avoir des troubles obsessionnels compulsifs (TOCs). Françoise explique : "Il me demandait de répéter quinze fois certaines phrases jusqu'à ce qu'elles sonnent "bien" et jonglait avec tout et n'importe quoi, piquant des colères noires si on l'interrompait avant la fin d'une série de quinze. Mais le plus difficile, c'étaient ses crises d' angoisse. Certaines nuits, il hurlait durant plus d'une heure et se tapait la tête contre les murs à en réveiller le voisinage".

Selon le Dr Hartmann, 90 % des enfants atteints du syndrome de Gilles de la Tourette présentent au moins un autre trouble : "20 à 30 % ont un trouble d' hyperactivité avec déficit de l'attention (THADA), 30 à 40 % des crises de rage accompagnées d'auto-agressivité et 20 à 30 % des TOCs qui, souvent, persistent à l'âge adulte".
Les tics et ces difficultés perturbent la scolarité et l'intégration sociale. "Ce qui me gêne le plus, c'est le regard des autres", confie Thibault. "Mes amis ou les gens du quartier me connaissent mais si je dois rencontrer une personne étrangère, je stresse, mes tics explosent et c'est le cercle vicieux ! Je sais qu'on me prend pour un attardé. " A 20 ans, le jeune homme ne parvient pas à conserver un emploi plus de quelques jours.

Une prise en charge en fonction des tics et des troubles associés
Lorsque les tics ne sont pas trop sévères, quelques explications peuvent suffire à dédramatiser la situation. Le Dr Hartmann encourage les parents à en discuter avec les professeurs et l'enfant à les expliquer à ses camarades. Connaître les facteurs qui les amplifient aide aussi à les diminuer.
"Les parents ont parfois du mal à comprendre que l'enfant puisse se retenir durant toute la consultation et laisser exploser ses tics sitôt la porte du bureau passée", remarque le médecin. "Je leur explique qu'ils sont extrêmement difficiles à contrôler. L'enfant ne se moque pas d'eux mais se "lâche" quand il est en confiance". Les personnes atteintes du syndrome de Gilles de la Tourette décrivent une sensation d'inconfort prémonitoire, comme une envie de se gratter ou d'éternuer, qui n'est soulagée que par la réalisation du tic.
Un suivi psychologique est utile lorsque l'enfant est anxieux ou déprimé, mais il a ses limites. Lorsque les tics ou les troubles associés sont véritablement handicapants, il s'agit d'établir des priorités. Le Dr Hartmann prend l'exemple d'un enfant en échec scolaire : "Qu'est ce qui le gêne le plus ? Son tic du bras qui l'empêche d'écrire et de se concentrer, un véritable trouble d' hyperactivité avec déficit de l'attention, les moqueries de ses camarades, les douleurs physiques liées aux crises d'automutilation.. ."
En France, quelques équipes, dont celle du Dr Hartmann, reçoivent les familles en consultation multidisciplinaire. Neurologue, pédopsychiatre, psychologue, assistante sociale... discutent avec l'enfant et ses parents pour proposer le suivi le plus adapté.

Syndrome de la Tourette : les stratégies thérapeutiques pour diminuer les tics
Lorsque les tics posent un problème majeur, le neurologue conseille d'essayer d'abord les thérapies cognitives et comportementales (TCC), 10 à 12 séances étalées sur trois mois, accompagnées d'exercices à reproduire chez soi. L'enfant doit toutefois avoir acquis une certaine maturité et il existe peu de thérapeutes spécialistes dans le syndrome de Gilles de la Tourette.
Lorsqu'un tel suivi n'est pas possible ou s'il demeure insuffisant, il faut recourir aux médicaments. "Les neuroleptiques, utilisés depuis près de cinquante ans, sont souvent redoutés mais ils ont beaucoup évolué", précise le Dr Hartmann. "L' aripiprazole (Abilify®) est vraiment efficace à faible dose et avec peu d'effets secondaires. " Près de 80 % des patients répondent positivement aux médicaments.

Dans le cas de tics isolés et simples pouvant avoir de lourdes conséquences, par exemple une atteinte de la moelle cervicale suite à un tic de la nuque, une approche originale consiste à utiliser la toxine botulique qui agit directement sur les muscles concernés. A long terme, elle pourrait également diminuer l'envie de tiquer. "Comme les TCC et peut-être les médicaments", remarque le neurologue. "Quand le tic disparaît, la sensation d'inconfort s'atténue et il a tendance à disparaître".
Pour les tics les plus sévères, et lorsque les précédentes thérapeutiques ont échoué, il reste la stimulation cérébrale profonde grâce à l'implantation chirurgicale d'électrodes au niveau du cerveau. En France, une vingtaine de patients en ont déjà bénéficié.

Ecrit par:
Audrey Plessis
Journaliste santé

Mis à jour le 08 octobre 2018
Sources :
*         Interview du Dr Andreas Hartmann,  praticien hospitalier à l'  H  ôpital de la  Pitié-Salpêtrière (AP-HP, Paris), responsable du  centre de référence pour  le syndrome de Gilles de la Tourette, président du comité scientifique de l'  association française du syndrome de Gilles de la Tourette (AFSGT), juillet 2013
*         Interview de Françoise Lefèbvre, mère d'un jeune atteint du syndrome de Gilles de la Tourette, juillet 2013

*         Les psychothérapies
*         Forum Affections neurologiques
*         Forum TOC
*         Forum Psychothérapies
- L' association française du syndrome de Gilles de la Tourette (AFSGT). Voir en particulier la page Votre enfant est concerné et le Guide de l'éducateur qui conseille les enseignants mais sera aussi utile aux parents. L'AFSGT publie un bulletin trimestriel destiné à ses adhérents et tient à jour une base de données dans laquelle elle recense l'ensemble des publications sur le syndrome de Gilles de la Tourette.
- L' association québécoise du syndrome de Gilles de la Tourette (AQST) pour sa page Le syndrome en un clin d'oeil.
- Le centre de référence du syndrome de Gilles de la Tourette (CRGDT) où se trouve la liste des centres de compétence, des explications sur les consultations pluridisciplinaires et individuelles, les recherches en cours.
- Orphanet, le portail des maladies rares, pour télécharger la fiche grand public sur le syndrome de Gilles de la Tourette.

 

DOCUMENT    doctissimo.fr  LIEN 

 
 
 
 

ALZHEIMER

 

 

 

 

 

 

 

Alzheimer (maladie d')

Sous titre
Une maladie neurodégénérative complexe mais de mieux en mieux comprise

La maladie d’Alzheimer résulte d’une lente dégénérescence des neurones, débutant au niveau de l’hippocampe (une structure cérébrale essentielle pour la mémoire) puis s’étendant au reste du cerveau. Elle est caractérisée par des troubles de la mémoire récente, des fonctions exécutives
fonctions exécutives
Ensemble de processus cognitifs (raisonnement, planification,  résolution de problèmes…) qui nous permettent de nous adapter au contexte, aux situations nouvelles.
et de l’orientation dans le temps et l’espace. Le malade perd progressivement ses facultés cognitives et son autonomie.
On ne sait pas encore guérir cette maladie, mais notre connaissance de ses facteurs de risque et de ses mécanismes évolue de façon spectaculaire depuis quelques années.
   

Dossier réalisé en collaboration avec David Blum (directeur de recherche Inserm, équipe Alzheimer et tauopathies, Centre de recherche Jean Pierre Aubert, unité 1172 Inserm/Université de Lille), Luc Buée (directeur du Centre de recherches Jean-Pierre Aubert) et  Florence Pasquier (PU-PH en neurologie, responsable CMRR et directrice du Centre d’excellence maladies neurodégénératives de Lille LiCEND)

Comprendre la maladie d’Alzheimer
Rare avant 65 ans, la maladie d’Alzheimer se manifeste d’abord par des pertes de mémoires, suivies au cours des années par des troubles cognitifs plus généraux et handicapants.
Parmi les cas survenant chez les moins de 65 ans, 10% concernent des personnes atteintes de formes familiales héréditaires rares de la maladie. Après cet âge, la fréquence de la maladie s’élève à 2 à 4% de la population générale. Elle augmente rapidement pour atteindre 15% de la population à 80 ans. Ainsi, environ 900 000 personnes souffrent de la maladie d’Alzheimer aujourd'hui en France. Elles devraient être 1,3 million en 2020, compte tenu de l’augmentation de l’espérance de vie.
Les femmes âgées semblent plus exposées puisque, sur 25 malades, 10 sont des hommes et 15 des femmes, mais cette différence pourrait être liée aux écarts d’espérance de vie.


De la perte de mémoire à la dépendance
*         Le trouble de la mémoire est le plus fréquent et le plus perceptible des symptômes associés à la maladie d'Alzheimer.
*         Des troubles des fonctions exécutives (programmation, séquence de réalisation d’un but… ) sont également très évocateurs : par exemple ne plus savoir comment se servir de son téléphone ou comment préparer une recette jusque-là bien connue.
*         Les problèmes d’orientation dans le temps et dans l’espace sont également révélateurs : les personnes qui développent la maladie se perdent sur un trajet habituel ou ne savent plus se situer dans le temps.
*         Plus rarement, des troubles du langage ou de la vision élaborée (lecture, repérage des objets…) peuvent s'observer au début de la maladie.
 
L’extension de la maladie se traduit par des troubles progressifs du langage oral (aphasie) et écrit (dysorthographie), du mouvement (apraxie), du comportement et de l’humeur (anxiété, dépression irritabilité) et du sommeil (insomnie).
Il faut cependant souligner que cette progression n’est ni unique, ni forcément catastrophique : tous les patients ne présentent pas le même tableau clinique, ne vivent pas la même évolution, ni ne souffrent du même handicap. On peut bien souvent longtemps continuer à avoir une vie sociale, intellectuelle et affective avec la maladie d’Alzheimer...

Trous de mémoire : consultez !
Tout un chacun a parfois des trous de mémoire. Toutefois, lorsque des oublis inhabituels préoccupent une personne (ou son entourage) et la gênent dans sa vie quotidienne au point de ressentir le besoin d’en parler à un médecin (généraliste, neurologue, gériatre ou psychiatre), la plainte doit être prise très au sérieux et faire l’objet d’une évaluation précise. La France a créé un réseau de "centres mémoire" hautement spécialisés dans le diagnostic de ces affections, comptant plus de 400 sites de consultation répartis sur le territoire.

Un mécanisme identifié, mais…
Examiné après leur décès, le cerveau des patients atteints de maladie d’Alzheimer porte deux types de lésions : les dépôts amyloïdes et les dégénérescences neurofibrillaires. Chacune de ces lésions est associée à une protéine : le peptide ß-amyloïde pour les dépôts amyloïdes, et la protéine tau phosphorylée pour les dégénérescences neurofibrillaires.
La protéine ß-amyloïde, naturellement présente dans le cerveau, s’accumule au cours des années sous l’influence de différents facteurs génétiques et environnementaux. Elle finit par former des dépôts amyloïdes, aussi appelées "plaques séniles". Selon l’hypothèse de la "cascade amyloïde", l’accumulation de ce peptide
peptide
Enchaînement d’acides aminés. L’assemblage de plusieurs peptides forme une protéine.
amyloïde induit une toxicité pour les cellules nerveuses, se traduisant par l’augmentation de la phosphorylation d’une protéine de structure des neurones, la protéine tau. La phosphorylation
phosphorylation
Composé d’une tête hydrophile et de deux queues hydrophobes, c’est un constituant essentiel des membranes cellulaires.
de la protéine tau entraîne à son tour une désorganisation de la structure des neurones et une dégénérescence dite "neurofibrillaire". A terme, cette dernière mène à la mort des cellules nerveuses. Très lent, ce processus prend plusieurs dizaines d’années à s’établir avant que des symptômes de la maladie n’apparaissent.
Formulée au début des années 1990, l’hypothèse de la cascade amyloïde reste valide mais elle s'est peu à peu étoffée et complexifiée avec les résultats de la recherche. Par exemple, on considère aujourd’hui qu’une fois enclenchée, la dégénérescence neurofibrillaire (ou "maladie tau") se propage à l’ensemble du cerveau indépendamment du peptide amyloïde. De même, on sait maintenant qu'il existe aussi dans le cerveau une réaction inflammatoire, semblant intervenir assez tôt dans le processus.

Plongez au cœur d'Alzheimer en BD !
Pour en savoir plus sur les mécanismes cellulaires et moléculaires impliqués dans le développement de la maladie d'Alzheimer, découvrez notre bande dessinée Plongée au cœur d'Alzheimer    


Âge, génétique et environnement, le cocktail des facteurs de risque
Le principal facteur de risque de maladie d’Alzheimer est l’âge : l’incidence de la maladie augmente après 65 ans et explose après 80 ans.
L’environnement joue également un rôle important. Des facteurs de risque cardiovasculaires (diabète, hypertension, hyperlipidémie) non pris en charge à l’âge moyen de la vie sont par exemple associés à une survenue plus fréquente de la maladie, sans que l’on sache encore par quels mécanismes. La sédentarité est un autre facteur de risque, ainsi que les microtraumatismes crâniens constatés chez certains sportifs (comme les joueurs de de rugby ou les boxeurs) ou encore des anesthésies répétées.
À l’inverse, le fait d’avoir fait des études et d’avoir eu une activité professionnelle stimulante ainsi qu’une vie sociale active, semble retarder l’apparition des premiers symptômes et leur sévérité. Dans ces conditions, le cerveau bénéficierait d’une "réserve cognitive" qui permet de compenser, au moins pour un temps, la fonction des neurones perdus. Cet effet serait lié à la plasticité cérébrale, un phénomène qui traduit l’adaptabilité permanente de notre cerveau.
La susceptibilité individuelle à la maladie possède aussi une composante génétique, puisque le risque de développer la maladie est en moyenne multiplié par 1,5 si un parent du premier degré est touché, et par 2 si au moins deux le sont. Des études examinant l’ensemble du génome (dites "pangénomiques") ont mis en évidence certains gènes associés à un risque de survenue de la maladie. C’est notamment le cas du gène de l’apolipoprotéine E (APOE). Etre porteur d’une forme particulière de ce gène, l'allèle "epsilon 2", va réduire le risque de plus de la moitié. En revanche, la présence d’un allèle "epsilon 4" le multiplie par 3 ou 4, et les porteurs de deux copies de cet allèle (porteurs homozygotes) voient leur risque multiplié par 15. De nombreux allèles d’autres gènes modulent également le risque de développer la maladie et une combinaison d’allèles défavorables peut majorer le risque de développer la maladie.

Le cas particulier des formes héréditaires
Les formes héréditaires de la maladie d’Alzheimer représentent 1,5% à 2% des cas. Elles se déclarent presque toujours avant 65 ans, souvent autour de 45 ans. Dans la moitié de ces cas, des mutations rares à l’origine de la maladie ont pu être identifiées. Elles sont retrouvées au niveau de trois gènes : l’un code pour une protéine précurseur du peptide amyloïde (APP pour Amyloid Protein Precursor) et les deux autres pour les protéines préséniline 1 et préséniline 2, qui interviennent dans le métabolisme de l’APP. Hériter de mutations affectant un de ces gènes entraîne systématiquement l’apparition de la maladie (transmission autosomique dominante).

Prendre en charge, à temps
La maladie d’Alzheimer ne se guérit pas, mais une prise en charge adaptée peut ralentir sa progression et améliorer la vie du patient et de son entourage. Encore faut-il agir à temps…
D’abord détecter !
Une plainte sur des oublis répétés interférant avec la vie quotidienne doit alerter et être formalisée auprès d’un médecin : il est en effet essentiel de réaliser un diagnostic le plus tôt possible. Celui-ci repose tout d’abord sur l’histoire des troubles, puis sur des tests des fonctions cognitives. Ils permettent d’évaluer la nature et la sévérité des atteintes (perte de mémoire, orientation spatio-temporelle, fonctions d’exécution…) et la recherche de troubles du comportement et de l’humeur.

L’imagerie cérébrale contribue également au diagnostic, y compris à un stade précoce. L’IRM permet exclure d’autres causes et peut révéler des anomalies cérébrales associées à la maladie : une réduction du volume du cerveau, notamment des régions postérieures, et une atrophie de l’hippocampe constituent des arguments en faveur du diagnostic de maladie d'Alzheimer. L'utilisation de la TEP
TEP
Méthode d’imagerie médicale qui permet de mesurer en 3 dimensions l’activité métabolique d’un organe.
donne accès à d'autres régions cérébrales comme le carrefour temporo-pariéto-occipital et le précunéus.
Afin de renforcer le diagnostic, des marqueurs biologiques peuvent aider à confirmer l’origine des symptômes. Il est aujourd’hui possible de mesurer trois marqueurs de la maladie dans le liquide cérébrospinal (LCS), accessible grâce à une ponction lombaire : la protéine bêta amyloïde, la protéine tau et la protéine tau phosphorylée.
Ces examens permettre parfois d'évoquer le diagnostic d’autres pathologies dégénératives (dégénérescences frontotemporales, maladies à corps de Lewy …) ou vasculaires pouvant mimer la maladie d’Alzheimer.


La prise en charge
Multidimensionnelle, la prise en charge de la maladie d’Alzheimer combine hygiène de vie, activités, traitement médicamenteux et dispositions médico-sociales, de l’accueil ponctuel de jour à l’hébergement permanent en institution. Pour les patients, mais aussi pour aider et soulager les aidants… Dans tous les cas, le mot clé de la prise en charge est "personnalisation" : au-delà du fait que chaque patient est unique par nature, tous ne présentent pas tous les mêmes symptômes, ni la même évolution de leur maladie.
Il est essentiel que le patient continue ses activités habituelles - cognitives et/ou physiques - et maintienne autant que possible une vie sociale. L’équilibre de l’alimentation est tout aussi important. Certains centres prônent une démarche plus active consistant à "stimuler" le patient en lui proposant des activités. Toutefois, lui proposer, voire lui imposer une activité qui ne l’a jamais intéressé avant sa maladie, ou qui le met en échec, ne peut qu’augmenter son stress. L’attention à la personnalité et au vécu du malade est donc essentielle.

Côté médicaments, quatre spécialités sont couramment prescrites. Trois d’entre elles - le donépézil (Aricept), la rivastigmine (Exelon) et la galantamine (Reminyl) - visent à augmenter la disponibilité cérébrale d’acétylcholine, un neurotransmetteur
neurotransmetteur
Petite molécule qui assure la transmission des messages d'un neurone à l'autre, au niveau des synapses.
qui facilite la communication entre les neurones, laquelle est amoindrie par la maladie. Ces médicaments bloquent l’action de l’acétylcholine estérase, l’enzyme qui dégrade le neurotransmetteur. La mémantine (Ebixa), pour sa part, va bloquer un récepteur au glutamate
glutamate
Neurotransmetteur excitateur le plus répandu dans le système nerveux central.

, une molécule qui endommage les neurones. Ce dernier traitement agit plutôt sur la composante "tau" de la maladie.
Ces médicaments souffrent d’un handicap à l’origine de leur récent déremboursement (lequel fait encore débat) : leur bénéfice n’est pas flagrant pour le patient et son entourage. En effet, ils n’améliorent pas l’état du malade : en général, ils ralentissent sa dégradation ou, au mieux, ils le stabilisent. Face à cela, certains effets secondaires désagréables, et le simple fait de prescrire une pilule supplémentaire à des personnes âgées souvent déjà sous traitement pour d’autres pathologies, peuvent faire reculer les proches et certains soignants. Des études à grande échelle prouvent pourtant sans conteste que l’arrêt de ces traitements diminue la durée de vie autonome des patients : se dégradant plus vite, ils entrent plus tôt en institution. Autrement dit, ces médicaments apportent un bénéfice social et individuel bien réel même si difficile à percevoir immédiatement pour l’entourage du malade. Même s'ils ne sont plus remboursés, ces médicaments restent abordables.
En revanche, il convient d’éviter les préparations pseudo-pharmaceutiques "purifiées" (caféine, curcuma ou autres extraits de plantes miracle), qui comportent un réel risque de contamination par des allergènes. Une alimentation équilibrée suffit à apporter à l’organisme du patient tous les micronutriments et antioxydants
antioxydants
Molécule qui capte les radicaux libres, des composés toxiques issus de la « respiration » des cellules.
dont il a besoin.

Les enjeux de la recherche
Comprendre les mécanismes
Les études génétiques révèlent sans cesse de nouveaux allèles, facteurs de risque de la maladie. Mais leurs effets individuels restent faible. Toutefois, en permettant de combiner "virtuellement" les effets de ces différents allèles, la bioinformatique devrait dans un futur proche aider à identifier les grandes voies biologiques impliquées dans la maladie d'Alzheimer. De telles approches font déjà apparaître le rôle de mécanismes insoupçonnés jusqu'ici, comme l’inflammation ou l’immunité.
De multiples hypothèses surgissent quant à l’origine de la maladie (traumatismes, rôle du sommeil, propagation de type prion...). Mais aucune piste n’a fourni d’indice mesurable pour l’instant, signe qu’il existe peut-être plusieurs causes aux troubles que l’on regroupe sous le terme de maladie d’Alzheimer…

Détecter
De nouveaux examens d’imagerie cérébrale ont récemment émergé. Utilisant la tomographie par émission de positons (TEP), ils permettent de "voir" les plaques amyloïdes
plaques amyloïdes
Agrégation extracellulaire pathologique de peptides ß-amyloïdes.
et les dégénérescences neurofibrillaires dans le cerveau d’une personne vivante (et non après sa mort par examen anatomopathologique). Pour cela, il a fallu développer des radiotraceurs injectables se liant spécifiquement au peptide bêta amyloïde puis, plus récemment, à la protéine tau. Ils rendent d’indéniables services en recherche, par exemple pour tester l’effet de candidats médicaments. Mais en l’absence de traitement validé, leur utilisation clinique ne présente pour l'instant que peu d’intérêt.

Développer un traitement
La piste la plus explorée actuellement pour développer un traitement contre la maladie d'Alzheimer est l’immunothérapie
immunothérapie
Traitement qui consiste à administrer des substances qui vont stimuler les défenses immunitaires de l’organisme, ou qui utilise des protéines produites par les cellules du système immunitaire (comme les immunoglobulines).

. Elle a d'abord été développée pour éliminer le peptide bêta amyloïde. Cette stratégie consiste à injecter des anticorps dirigés contre le peptide (immunothérapie passive) ou à vacciner le patient contre le peptide bêta amyloïde (immunothérapie active). Les résultats des premiers essais cliniques se sont révélés décevants : la plaque amyloïde régresse, certes, mais parfois au prix d’effets secondaires importants. De plus, les symptômes cliniques demeurent, et la dégénérescence neurofibrillaire continue sa progression. Cependant, d’autres anticorps
anticorps
Protéine du système immunitaire, capable de reconnaître une autre molécule afin de faciliter son élimination.

anti-amyloïde plus performants sont actuellement en cours de test. En outre, puisque la suppression des plaques amyloïdes ne suffit pas à elle seule à stopper la progression de la maladie, de très nombreux essais d'immunothérapie ciblent aujourd’hui la protéine tau.
D'autres approches sont également développée, comme l’utilisation de plusieurs petites molécules thérapeutiques plus classiques, tels des dérivés du bleu de méthylène (qui désagrègent les filaments de tau) ou les inhibiteurs de secrétases (qui empêchent la formation du peptide bêta amyloïde).

En résumé : une multitude d’essais cliniques, peu de résultats nets aujourd'hui. Il reste néanmoins essentiel que des patients continuent à participer à ces études, ce qui n’interrompt pas leur traitement habituel.
La recherche s’oriente est vers un traitement très précoce, avant les symptômes de la maladie pour éviter qu’elle ne se déclare, les lésions précédant de plusieurs années les symptômes.

 

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Hépatite B : identification d’une nouvelle molécule produite par les cellules hôtes favorisant l’infection

 

 

 

 

 

 

 

Hépatite B : identification d’une nouvelle molécule produite par les cellules hôtes favorisant l’infection

COMMUNIQUÉ | 05 JUIN 2020 - 13H29 | PAR INSERM (SALLE DE PRESSE)

IMMUNOLOGIE, INFLAMMATION, INFECTIOLOGIE ET MICROBIOLOGIE


Malgré l’existence d’un vaccin efficace, l’hépatite B chronique représente un problème de santé majeur avec 250 millions de personnes touchées dans le monde, l’infection étant responsable de nombreux cancers du foie. Les traitements actuels ne permettent pas d’en guérir, mais réduisent la progression de la maladie.
Une équipe de recherche coordonnée par Thomas Baumert et Eloi Verrier (Institut de Recherche sur les Maladies Virales et Hépatiques, Unité mixte Inserm, Université de Strasbourg) a réussi à identifier une nouvelle molécule favorisant le développement du virus dans les cellules infectées, qui pourrait, à l’avenir, ouvrir de nouvelles perspectives thérapeutiques. Les résultats de ces travaux, soutenus par l’ANRS, ont été publiés dans Nature Communications le 1er juin 2020.

Les interactions entre le virus de l’hépatite B (VHB) et sa cellule hôte ne sont pas encore totalement élucidées. Pour améliorer ces connaissances, les chercheurs se sont intéressés à deux lignées de cellules de tumeurs primitives du foie humaines cultivées in vitro : Huh-106 et HepG2. Elles expriment toutes deux le récepteur du VHB, mais la lignée Huh-106 est peu sensible à l’infection en comparaison à la lignée HepG2. Pour découvrir les facteurs qui confèrent cette protection aux cellules Huh-106, les chercheurs ont utilisé la technique de biologie moléculaire appelée « gain de fonction » et ont ainsi identifié plusieurs candidats possibles, dont le gène CDKN2C qui est fortement exprimé dans les cellules de la lignée HepG2. Lorsque les cellules de la lignées Huh-106 sur-expriment ce gène, elles deviennent à leur tour sensibles à l’infection par le VHB. De même, si l’on empêche l’expression du gène CDKN2C dans la lignée HepG2, les cellules sont peu infectées par le VHB.

Les chercheurs ont poursuivi leurs investigations afin de comprendre comment l’expression de ce gène affecte le cycle de vie du virus. CDKN2C code pour l’inhibiteur de la kinase cycline-dépendante 2C, qui déclenche une cascade de signalisation aboutissant à l’interruption du cycle cellulaire de la cellule hôte. Cet arrêt actionne les facteurs de transcription liés au VHB, la cellule hôte produit alors plus d’ARN viral, corroborant des travaux précédents ayant montré que le VHB se repliquait davantage dans des cellules quiescentes.

En outre, les chercheurs se sont aperçus que le VHB induisait l’expression de CDKN2C et que l’expression de CDKN2C chez des patients est associée à la progression des maladies chroniques du foie, dont le carcinome hépatocellulaire (CHC), et à une survie plus faible à long terme chez les patients atteints de CHC. Ainsi, les résultats de cette étude montrent que les traitements contre les cancers faisant appel à des inhibiteurs des CDK4/6 pourraient activer le virus et représenter un risque pour les patients porteurs du VHB.

Les auteurs de cet article ont donc mis en évidence pour la première fois le rôle-clé de CDKN2C dans les cellules hôtes du VHB, susceptible de représenter une cible prometteuse pour de futurs traitements.

Plus largement, « grâce à cette découverte, de meilleurs modèles permettant l’étude des interactions entre le
virus et ses cellules hôtes pourraient être développés », conclut l’équipe de Thomas Baumert et Eloi Verrier.

 

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